Georges Fenech n'est pas un renard...

Lundi, 6 Février, 2017 - 09:06

Georges Fenech serait-il un chacal ?..

Les difficultés de François Fillon orchestrées par Emmanuel Macron et François Hollande suscitent des convoitises. Elles réveillent les appétits des chiens enragés qui guettent dans les corridors de l'élection présidentielle. Certains sont des habitués des agressions assassines, comme Georges Fenech. Nous l'avions vu en action, lorsqu'il « mordit aux pattes, et par derrière » le candidat des Républicains, Michel Havard, contre Gérard Collomb dans l'élection municipale qui vit la victoire de l'astucieux sénateur-maire. Michel Havard ne se remit jamais de cette agression. Il est retourné dans l'ombre. Une sorte de victoire en différé, pour Georges Fenech qui exprimerait la position des amis de Nicolas Sarkozy. Mais, parmi les politicards « hyaineux », on retrouve François Bayrou, tapi comme un escargot sur une feuille de betel. Il ne peut retenir un large sourire, comme une courge frappée par la malédiction d'Halloween. François Bayrou, qui, lâchement, précipita la défaite de Nicolas Sarkozy avec la complicité de Marine Le Pen. François Bayrou, en attaquant François Fillon, fait le jeu de Marine Le Pen. Idem, pour un autre fauve affamé de revanche, cette fois en jupon, Michèle Alliot-Marie. Quelle irresponsabilité ! Il y a un risque Front national ! Pourquoi Jean-Jacques Bourdin invite-t-il Florian Philippot, le lendemain du meeting de Marine Le Pen, à Lyon? A quoi joue t'il ? N'a-t-il pas fini de légitimer, d'embellir l'image du Front National ? On craint le pire, lorsqu'on entend des Français, bien moyens, faire l'apologie de Marine Le Pen, et dire leur admiration, solidifiée par la complicité de la presse française. Je félicite, Jean-Luc Mélenchon pour la justesse des propos qu'il employa, à Lyon, contre Emmanuel Macron, lui reprochant d'avoir fomenté la loi Travail. On peut déjà mesurer les ravages de la Loi Macron sur le fonctionnement des tribunaux prud'hommaux. Comment, doit-on nommer les journalistes qui font le lit du Front national ? Non, le Front national n'est pas un parti ordinaire ou, comme les autres ! Cette élection est un terrain miné, où, s'expriment des magouilleurs impunis : Benoît Hamon ou Emmanuel Macron. Repensons le bilan amoral de François Hollande, toujours absent, lorsque des épreuves traversent la destinée du peuple français, comme pendant les tempêtes que notre pays vient de subir. Où, était François Hollande ? Sa disparition fait tache dans un contexte, où, au contraire, les Français ont besoin d'espoir et de soutien.