La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Georges Képénékian a-t-il trahi le souvenir de Napoléon Bullukian?

Jeudi, 11 Septembre, 2014 - 13:43

Comment Gérard Collomb et Georges Képénékian ont-ils pu se rendre complices de la vente de La Malmaison ?

Napoléon Bullukian, le Pr Pierre Marion, le Pr Mayer et Charles Aznavour

Georges Képénékian a-t-il trahi le souvenir de Napoléon Bullukian, et celui du Pr Marion qui l'encouragea à pénétrer dans le Conseil d'Administration de la Fondation Bullukian après la mort de son fondateur? Le saviez-vous ? On vient de vendre la Malmaison, demeure vénérable de Napoléon Bullukian. Comment a-t-on pu solder « la maison du père »? Tous ceux qui se posent cette question sont révoltés. Et il y a de quoi. Et pour finir, on va vendre à l'ancan, sous le marteau de Me Anaf, le 27 septembre, la collection de tableaux de Napoléon Bullukian, à l'espace Ecully. Napoléon Bullukian qui fut l'un des plus généreux mécènes de la seconde moitié du XXe siècle, à Lyon, pensait que son action perdurerait, qu'elle serait prolongée avec le sérieux et l'exigence, qu'il avait incarné pendant plusieurs décennies. A sa mort, Napoléon Bullukian avait confié ses biens à une Fondation, placée sous le contrôle de la Fondation de France. Mais, pas ses précieux tableaux. Sa collection de peintures, d'admirables toiles de Jean Couty, René Chancrin, Max Schoendorff, Jean Fusaro, Pierre Pelloux, Pr Henri Martin, etc, Napoléon Bullukian en avait confié la gestion à la Ville de Lyon. Il existait à ce titre une commission officielle, dans laquelle siégeait, entre autres, le conservateur du musée des Beaux-Arts de lyon, à l'époque, Philippe Durey. Au terme de la loi, il est impossible de vendre les tableaux de la collection Bullukian. Pourtant, on en voir déjà dans certaines galeries du centre ville. Quelle gabegie ! Comment est-ce possible ? Comment, Gérard Collomb et Georges Képénékian peuvent-ils laisser faire cette ignominie ? Pour faire écran de fumée, on organise une exposition au musée des Beaux-Arts. De qui se moque-t-on ? Les ayant-droits de ces artistes respectés sont aux abois. Tous, ils se sentent trahis. Si la vente se passe mal, et avec la Crise, on peut s'attendre au pire, les résultats peuvent être infiniment préjudiciables pour leur cotation. Jean-Pierre Claveranne est-il le responsable de ces décisions iniques? Nous sommes nombreux à le penser. Alors, des critiques d'art, comme Deroudille, Lerrant se seraient battus pour rien? Quel mépris ! Et puis, on nous dit que cette vente se fait parce qu'on n'a plus de place pour stocker. Où sont passés les nombreux biens immeubles de Napoléon Bullukian? Nous réclamons la lumière sur tous ces sujets. La responsabilité de Gérard Collomb et de Georges Képénékian est d'ores et déjà engagée...