Gérard Collomb a-t-il perdu la tête ?
Après avoir milité pour Emmanuel Macron, et l’avoir porté au pouvoir, Gérard Collomb ne cesse pas de tirer sur lui, faisant ainsi le jeu de ses pires ennemis antidémocrates : Mélenchon et Le Pen. Gérard Collomb hurle avec les loups qui collent aux basques du président de la République. Dans la ménagerie électorale, où nous vivions, après la défaite de François Fillon, Gérard Collomb, en choisissant, Emmanuel Macron, avait démontré une lucidité certaine. Au Conseil des ministres, il siégeait aux côtés du jeune président. Un triomphe. Au fait, à l’époque, Jean-François Carenco qui était préfet du Rhône, était devenu préfet de police, à Paris. Ces êtres de guimauve et de caoutchouc rebondissent toujours. Après son départ, Carenco fut nommé à la tête de la Commission de régulation de l’énergie. On croit rêver ! A Lyon, Gérard Collomb qui dîne chaque semaine avec le journaliste, Gérard Angel, a désormais quelques vrais ennemis, comme David Kimelfeld qu’il a nommé à la direction de la Métropole. Celui-ci n’est pas aussi docile que Georges Képénékian et sa vocation de carpette réversible. Nous en aurons la confirmation pendant les prochaines élections municipales. De plus, il y a longtemps que nous redoutons le pire pour Gérard Collomb qui a les traits tirés, et subit, paraît-il une série de dialyses qui font penser à la douloureuse maladie dont souffrait, le député du Rhône, Raymond Barre, ex-premier ministre, à l’origine de la première victoire de Gérard Collomb, contre Michel Noir. Les Lyonnais ne savent plus quoi penser de Gérard Collomb, malgré ce qu’écrit une certaine presse, surtout, après son témoignage contestable dans l’affaire, Alexandre Benalla. Du grain à moudre pour, Etienne Blanc, candidat déclaré de la Droite unie aux prochaines élections municipales. Nous n’avons pas fini de rire, ou, peut-être de pleurer !...