Gianni Colosimo, l’Art contemporain comme une imposture…
A la Sucrière, on continue à faire n’importe quoi. Pas étonnant, le programme est mis au point par Patricia Houg. Le financier, Olivier Ginon pensait peut-être arrondir sa déjà colossale fortune… Hélas ! le public boude. N’est pas Thierry Raspail qui veut. Il faut beaucoup d’expérience, donc du savoir, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. L’Art de Gianni Colosimo ressemble à de l’Art contemporain, mais ce n’est qu’un effroyable ersazt. Nous sommes en pleine carambouille artistique. Comme nous sommes loin des exigences de la Biennale d’art contemporain de Lyon. La mise en scène est comme un vêtement de clown. Tout est fait pour nous faire rire. Il ne manque à Gianni Colosimo que le nez rouge d’Achille Zavatta. Il faut dire qu’il vise les enfants. Comme je les plains ! Pas de quoi s’amuser devant une collection de couches de bébé sinistrement alignées sur le sol. Gianni Colosimo évoque le sculpteur minimaliste, Carl André. Mais, qui se souvient de Carl André? Je crois savoir que tous les Lyonnais qui en possédaient les ont revendus. Il y a bien longtemps. Patrick Amine est le commissaire de ce non-événement culturel. Il faut être bien malheureux pour accepter une telle responsabilité. Gianni Colosimo en appelle à Marcel Duchamp. Quelle bonne blague ! Et pourquoi pas au Saint-Père, ou aux mannes de l’abbé Pierre ? Il faudrait avoir une bonne dose de compassion pour son prochain pour applaudir une telle mascarade. J’en suis dépourvu. Ouf ! J’échappe à la naïveté de certains. Non ! je n’ai pas vu cette exhibition regrettable qui risque d’effrayer vos enfants à la Sucrière. J’ai lu dans le journal Le Progrès l’article très illustré d’Isabelle Brione. Cela m’a suffi, et amplement. Voilà à quoi sert l’information. Merci le Progrès. « L'Art contemporain raconté aux enfants ». La Sucrière, jusqu'au 31 décembre 2012.