Henry-Jean Servat, toujours enflé de suffisance cathodique...
Il est capable de dire tout, et son contraire, sur n'importe qui, et n'importe quoi, et surtout, à n'importe quel moment. Il se flatte de ses quelques relations mondaines. Il a croisé, un soir de ripailles, Brigitte Bardot, dans une fête de gardiens de veaux à trois pattes. Depuis, cette rencontre martienne lui sert de carte de visite. Pour faire illusion, il en rajoute des couches et des tonnes. Il sait tout sur tout, sur tous, comme un préfet de police de l'ère Charles Pasqua. Manuel Valls devrait prendre exemple sur lui. Il serait plus efficace. Il aime interpréter le rôle du bouffon, dans l'émission du très fatigué, William Leymergie. Par quel coup de piston, Servat en est-il venu, à servir toutes les causes perdues, sur nos écrans de télévision? Dès qu'il paraît, le vent souffle, et, ce n'est pas celui de la culture, et encore moins, de la sensibilité. Chez lui, ce sentiment est feint, surfait comme l'ensemble de ce personnage envahissant, inutile, et souvent, grotesque...