Hollande sur TF1, les deux pieds, les deux mains dans la M.....
Il est content de lui, le président idéal, jamais normal. Les erreurs, c'étaient les autres... Avant, mais il n'a pas peur d'assumer. Des mots, encore des mots. Mais, quelle tension ! Il était plutôt crispette, le président. Face au chômage, il annonce de nouveaux emplois aidés... Mais, qui va payer ? Hollande exhorte le patronat à tenir ses promesses faites au « seniors ». Hollande est dans la nasse. En plein piège, tendu par Gattaz et le Medef. Oh ! la gueule de Hollande, face à Gilles Bouleau. Pas engageante la marionnette. Il est bien fini le temps des rigolades. Valérie Trierweiler a bien fait son ouvrage. Hollande réclame le droit d'échapper aux flashs des photographes. Mais, quel sort réservait-on à Sarkozy ? Quel gâchis ! lui dit Mme Charbonnier, chef d'entreprise. Hollande tartandouille dodeline du chef, lourdement. Il acquiesce lamentablement. Il évoque le pacte de responsabilité. Le Graal hollandais. Il n'a toujours pas compris que c'était un piège, duquel il ne ressortira jamais. Les Français, au chômage dans des pourcentages insupportables, ne peuvent rien attendre du pacte de responsabilité. Il produira des effets dans deux ou trois ans, au cas ou. On a l'impression qu'Hollande découvre la situation des entreprises françaises. Mme Charbonnier lui dit que la décomplexification est en fait une recomplexification des démarches administratives liées au fonctionnement des entreprises. Hollande retourne les interrogations de la dame à son avantage. Il se marre. Elle a l'air furibard, et, comme elle a raison. Hollande se moque du monde ! Après avoir déclaré, pendant la campagne électorale de 2012, que son ennemi, c'était la Finance, il déclare à un second interlocuteur, un jeune beur, porteur d'une capacité en droit, que le pays dépend totalement des entreprises. Normal ! Bravo !...Très avisé, le jeune beur démontre à Hollande que sa politique d'emploi à venir, ne fonctionne pas. Tartandouille tripatouille. C'est l'Etat qui paye, martèle-t-il. Avec quel argent ? On s'endette encore ? Le jeune homme parle de deux copains expatriés, à regret, au Canada. A regret, dit-il. Trop fort, le Hollande déclare qu'ils sont exemplaires, en exportant leurs savoir-faire. Trop fort ! Pour l'éducation, Hollande va installer des tablettes dans les collèges en classe de 5e, à partir du 1er janvier 2015. Excellente idée. Combien coûteront-t-elles ? Et surtout, qui paie ? Combien faudra-t-il que la France emprunte encore ? A terme, combien de chômeurs, chez les enseignants. Ah ! Il va vous le dégraisser le mammouth, le père Hollande. Tartandouille en appelle à la solidarité des Français. Des mots, encore et toujours... Notons que nous ne remboursons toujours pas notre dette, ce qui est une vraie menace sur notre avenir. Quand on prête, on aime être remboursé. Sinon, on se fâche... Gare ! Yves Calvi, journaliste sur RTL, intervient. La France est elle gouvernée, demande-t-il ? Hollande tartandouille évoque, encore une fois, dans une fuite désespérée, la place de la France dans le monde. Bien gentil, mais dans l'urgence, les Français s'en moquent. Ils veulent que les impôts cessent de les écraser. Tartandouille remagouille. Les impôts, ne seront pas augmentés, annonce le grigou. Bonne nouvelle, mais, cela ne veut pas dire qu'ils baisseront. Très mauvaise nouvelle. Comment, Hollande pourrait-il les baisser, sans ruiner le budget du pays déjà difficilement accepté, cette année, par Bruxelles? Hollande s'enhardit. Il reconnaît qu'il a décidé seul l'envoi des soldats français à la guerre au Mali, et ailleurs. Il n'en avait pas le droit, mais, il est fier de lui. Il est comme ça Hollande, tout dans le discours. En fait, il n'a rien entrepris d'autre que de faire seul, le boulot, à la demande d'Obama, à la place des Américains. Il croyait récupérer de l'image politicarde à son unique profit. Pas de miracle, on est toujours dans la politichiennerie hollandaise. Pour lui, Hollande a tout réussi. Il fait des réformes. Ok. Mais, pas un mot sur le Smic, sur les naufragés climatiques, rien. Yves Calvi s'énerve, devant tant de suffisance. Hollande sourit. Il blagougnote avec Calvi. Pendant ce temps-là, le chômage augmente, et les impôts pleuvent. Tout à coup, Hollande, nous fait une leçon d'histoire, très approximative. Il agite la peur de la prise de pouvoir par le Front National. Il décrit la stratégie qui sauve. Il rêve, lui qui fut élu avec les voix du Front National, il espère la réitération du scénario. Il ose même jouer sinistrement sur la corde sensible, après la décapitation d'Hervé Gourdel. Il fut moins émouvant, à propos du malheureux Rémi Fraisse, dont le lâche assassinat fait descendre les lycéens dans les rues. Vous voulez du bonheur ? Tartandouille annonce le service civique universel. La panacée ! Il ne coûte rien. Mais, bien entendu, il ne rapporte rien. Faux miracle. Le pingouin ne recule jamais englué dans la sinistrite. Le voici découvrant que la France dispose de musées, d'une activité culturelle intense. On l'avait pas attendu. Hein, Jack ! Plein d'espoirs, il veut une Exposition Universelle, en 2025, et que Paris, organise des jeux olympiques. Encore des frais, des dépenses. Bouleau, et Calvi furent incisifs, et donc, bons. Hollande n'a pas convaincu. Au point de faillite complète, où, il a conduit la France, à mi-mandat, comment le pourrait-il ? Valls cherche à le pousser vers la sortie, en s'unissant au traître François Bayrou, dont Alain Juppé regrettera bientôt d'avoir favorisé son élection, à la mairie de Pau. Hollande balourdisait niaisement. Seuls, les journalistes soumis, lui trouveront du mérite...