Hollande tartandouille, deux ans de carambouilles...
Hollande tartandouille, depuis deux ans, plonge la France entière dans l'opprobre. Il ne peut apparaître en un lieu quelconque, sans provoquer des mouvements de rejet. Sa très brève présence à l'écran, pendant la finale de la Coupe de France, entre Rennes et Guingamp, provoqua des hurlements d'horreur dans les foyers de téléspectateurs de France 2, amateurs de football. Ils pensaient se détendre, et voici, qu'une détestable trogne de pourvoyeurs d'impôts perturbait leur plaisir. Jamais passage télévisuel ne fut plus bref. Là aussi, Hollande tartandouille est réprouvé. Pingouin insubmersible, culbuto de l'épouvante, le voici qui prétend s'être ressourcer. Le voici qui reprend son délire verbal, ses promesses irréalisables. Le pire est passé, la reprise est proche, ose-t-il déclarer, alors que les Français peinent à régler les impôts, dont il les a bêtement accablés. L'antisarkozysme primaire était le seul programme d'Hollande tartandouille. Dans la réalité, il n'en avait aucun, pour la mauvaise raison que le Parti Socialiste étant divisé après les pérégrinations hôtelières de Strauss-Kahn, Hollande tartandouille n'était aux yeux de beaucoup, et en particulier de Fabius, qu'une fraise des bois. 86 % des Français pensent que tartandouille n'a pas de projet sérieux. C'est vrai, au point que le Medef fut obligé de lui fournir le Pacte de Responsabilité. Une bombe à retardement qui le déshonorera à jamais, entraînant dans sa chute, l'invraisemblable valseur Manuel Saint-Just. Mais, la véritable action d'Hollande tartandouille est constituée de trafics : chiffres du chômage, de la croissance, etc. Dès qu'il voit un chiffre défavorable, tartantouille le traficote, et s'il n'y parvient pas seul, il se fait aider par, de préférence absolue, des incapables comme Michel Sapin ou Arnaud Montebourg. On raillait Cécile Dufflot, bunkerisée dans son ministère, que dire de Montebourg, ce faux noble, prêt à tout renier des délires de sa 6e République, pour être maintenu dans un gouvernement, encore plus renégat des intérêts du peuple, et incompétent, depuis l'arrivée de la valseuse transpyrénéenne. Un succès pour l'intrépide valssouilleur, il a muselé Ségolène. Quelle tronche elle tire ! Oh la vilaine méchante ! On lui voit le vrai visage, comme disent les Marseillais. Encore des chiffres ? 41 députés socialistes se sont abstenus de voter le programme hollandais. Tartandouille s'en fiche. Nous disposons encore d'une confortable majorité déclare-t-il. Quel mépris pour la Démocratie ! Tartandouille est un autocrate à la manière mitterrandienne, avec en pire, le syndrome Giscard, c'est-à-dire, l'impossibilité de répondre intelligemment aux attaques. Quand à l'estime des Français face à ce méprisable truqueur, les sondeurs mentent, payés, ils répondent à la demande. En vérité, Tartandouille dispose de 10 à 12 % d'opinions favorables, au moment où il s'engage dans sa troisième année de marasme, en offrant comme espérance au peuple ébahi par tant de stupidité, le Retournement économique. Stupide victime de l'intoxication gattazienne ! Combien de temps encore, parviendra-t-il à éviter la dissolution de l'Assemblée Nationale ? Dans ce cas, la Droite ne devra, en aucun cas, accepter de gouverner à sa place ! La Droite pourra réclamer de nouvelles élections législatives, sachant qu'à cette heure-là, la Gauche ne disposera plus de la majorité au Sénat, alors probablement dirigé par Jean-Pierre Raffarin.