Ivoire Lyon, vente atelier Truphémus, la braderie se transforme en tentative d'escroquerie !...
Le samedi 22 septembre 2018, à 14h30, Antoine Bérard, François Péron, Rémy Rousselot et Grégoire Battin, assistés par leur expert incompétent, Olivier Houg, disperseront dans la plus complète confusion, une partie du fonds de l'atelier du peintre Jacques Truphémus (1922-2017). Cette vente doit être annulée par la commission de surveillance, car, elle induit en erreur les éventuels acheteurs. Pourquoi ? Parce que, la moitié des œuvres ne sont pas signées par l'artiste. Parce que, Jacques Truphémus ne l'aurait pas accepté. Parce que, Jacques Truphémus était en chasse constante de toutes ses œuvres qu'il considérait comme ratées, pour les détruire. Parce qu'une œuvre non-signée perd plus de la moitié de sa valeur, lors de sa revente. N'est-ce pas une escoquerie ? Oui, tous ceux qui voudront les revendre en feront la douloureuse expérience, malgré la présence du cachet des priseurs, leur achat perdra de sa valeur, dans tous les cas. Parce que, utiliser des textes de Jean-Jacques Lerrant participe de l'escroquerie, car, je le connaissais bien, et, je sais qu'il n'aurait jamais voulu participer en rien à cette vente de priseurs, au contexte douteux. Jean-Jacques Lerrant, avec lequel, j'ai réalisé un des films les plus inspirés sur la vie et l'oeuvre de Jacques Truphémus, était un homme respectueux des volontés des artistes, surtout après leur mort. Il aurait refusé de s'opposer aux volontés d'un artiste dont il connaissait l'engagement. Car, beaucoup des œuvres offertes à la vente sont de mauvaise qualité, comme les nus, certains portraits de son épouse Aimée Truphémus, des paysages, et même des intérieurs. Si, Jacques Truphémus ne les avait pas signées, c'est qu'il les considérait comme inabouties, inaptes et indignes de représenter son exigeante œuvre. Car, Jacques Truphémus était un modèle d'exigence. Nous le savons tous. Sylvie Ramond découvrit que Jacques Truphémus n'était pas le gentil monsieur que les niais découvrent sottement. Sylvie Ramond en fit l'expérience et toute donation fut impossible. Voici pourquoi, aujourd'hui, l'hériter unique, qui doit payer plus de 60% de la valeur de l'héritage, cherche à vendre, pour payer l'impôt. N'y avait-il pas d'autres solutions, plus nobles, moins périlleuses, pour la cote de l'œuvre de Jacques Truphémus ? Les prix aussi sont amoraux. On ne brade pas l'œuvre d'un tel artiste, membre du groupe Sanzistes, figure historique de la peinture lyonnaise, ayant réussi à entrer, par l'action de la galerie Claude Bernard, dans le cercle très fermé, des plus estimables peintres de son époque. Pour les prix, il fallait se fier à ceux pratiqués, à Paris, par la galerie Claude Bernard. Un exemple ? Les toiles intitulées : Plages du Nord-1972, ou, Vase de fleurs et mangue sur une table, fond bleu-2005, ne sont pas à leur prix. Pour de telles œuvres, la galerie Claude Bernard demandait 15 000€, en 2017, un juste prix pour une vie de recherches, et d'analyses picturales. Les priseurs démontrent, une fois encore leur âpreté au gain. Nous ne sommes pas étonnés de l'attitude d'Olivier Houg qui éructa un jour sa haine de la peinture lyonnaise. Aucun autre bradeur n'aurait fait mieux, pas même, Etienne de Baecque, le parigot, dont nous connaissons désormais, la rouerie de son expert, Damien Voutay. Autant qu'une escroquerie sur la valeur des œuvres, cette vente marquera le déclin immédiat de la production de Jacques Truphémus, d'autant que sont annoncées d'autres mises en ventes, dans les mois à venir. Il est peut-être plus prudent d'être patient !...