Jacques Chalvin est-il un escroc ?...
On peut légitimement se le demander, depuis que Jacques Chalvin a fait irruption dans l'univers des Puces du Canal à la Feyssine, qui fêtent, du 8 au 11 octobre, leur 20e anniversaire. Le monde des puces n'a jamais été celui des bisounours, mais, la tension ne cesse de grimper, depuis l'arrivée de Jacques Chalvin. Il a voulu rénover les Puces. Hélas, comme à son habitude, sans ménagement. Il a cherché à remplacer les emplacements traditionnels à l'extérieur, par des containers que je trouve pour ma part étriqués, et compliqués. Il a posé de la moquette sur le sol. Quelle vilaine manière d'utiliser un cache misère ! Vous l'avez compris, chez Jacques Chalvin tout est dans les apparences, dans le toc, le faux pour dissimuler des conjonctures menaçantes. Après l'extérieur, l'intérieur. Jacques Chalvin a visé les occupants des boxs. Que penser de la longueur des travaux après les inondations du mois de juin ? Jacques Chalvin ne connaît pas que la réussite. Ainsi, il se lança dans une réplique d'Holiday On Ice au Double-Mixte, à la Doua. Un lieu improbable. Perdu, dans un no man's land de béton hostile. Un truc déprimant. Comment, venir patiner dans un tel enfer ? Les parents ont retenu les gosses. L'affaire a capoté. Comme à son habitude, Jacques Chalvin avait des partenaires qui se retrouvèrent le bec dans l'eau. Alors, devez-vous être prudents face au sourire ambigu de Jacques Chalvin ? Le paradis des chineurs deviendra-t-il leur enfer ? Il est difficile de se garer à la Feyssine. Le public est présent. Pas tous les jours d'ouverture. Jacques Chalvin, pour qui tout vaut profit, à triplé en quelques mois le prix de l'unique parking. Pour le confort des visiteurs, Jacques Chalvin en fera-t-il un autre ? Ce n'est pas dans son esprit, et d'ailleurs, il l'avoue, il n'est pas en très bon terme avec les élus locaux. Je félicite les journalistes du quotidien le Progrès qui eurent le courage, dans l'édition du samedi 10 octobre 2015, de dire ce qu'ils savaient du fiasco cauchemardesque qu'ont vécu les participants de la fête inaugurale. Ce fut une gabegie chalvinesque. Cette déroute affola Facebook. Il y avait de quoi. Pour 20 euros, les malheureux se plaignaient, à juste raison, de n'avoir reçu en échange que 3 croutons de pains rassis et moisis dans une assiette, où, s'étiolait une minuscule cuillère de tapenade contenant encore ses noyaux. Quel mépris pour les clients ! Et tout cela, pour accroître les bénéfices de Jacques Chalvin. Il n'y avait pas grand chose à boire se lamentaient encore, les malheureuses victimes de l'avidité de Jacques Chalvin. Et pourtant, il était sponsorisé par Ricard qui n'a pas fait une bonne opération de communication. Comme d'ordinaire, Jacques Chalvin nie toutes responsabilités. C'est pas moi, c'est l'autre. Devenue une terre de profits, les Puces du Canal excitent les convoitises. D'un coup, tout le monde devient un habitué des Puces. Lyon People se fait complice de cette sottise. Dans le dernier numéro, on voit François Gaillard, discriminateur patenté, protagoniste et complice de Joseph Viola, dans la guerre des bouchons, jouer les amateurs d'antiquités. Quelle farce ! Autre chose, en écrivant, l'histoire des Puces, il semblerait que Jocelyne Vidal ait oublié un épisode important, celui de leur longue installation à Saint-Fons. Les puces sont en danger. Beaucoup d'exposants se sentent menacés. Le climat est délétère. Non, monsieur Jacques Chalvin, avec vous, les Puces du Canal ne sont pas un Nouvel Age. Elles replongent plutôt dans leur Moyen-Age, ou même mieux, dans leur Préhistoire, cette fois, sinistrement teintée de perversité, et, probablement plus...