Jane Birkin, chante Gainsbourg…
C’est toi… déclarait Serge Gainsbourg, après que Jane Birkin l’eut quitté pour rejoindre Jacques Doillon. Il avait l’air plutôt malheureux le Serge. Bien dépité. Bien décidé à dire cet abandon. Il n’est plus là pour se défendre, alors, on peut lui faire dire tout ce qu’on veut. Serge Gainsbourg est une vitrine justement éblouissante. Jane Birkin en fait depuis plusieurs années une abondante pompe à fric. C’est si facile! Alors, elle abuse. Le contraire, nous eut étonnés. Jane Birkin n’a rien d’exemplaire, contrairement à ce qu’elle voudrait paraître. Elle a composé un personnage, au fil du temps, largement caricatural. Elle se complait dans ses grimaces, dans ses tics. Jane Birkin compose une image stéréotypée. Elle s’amuse comme une petite guenon. Elle devient simiesque pour les caméras de télévisions du machiavélique Michel Drucker, l’insupportable grand conditionneur commun. Jane Birkin nous lasse avec sa méthodique déformation de la langue française. Jamais, elle ne nous fera croire que sa façon de dire un masculin pour un féminin est naturelle. C’est de l’attrape-nigaud. Une indigne cinéma qui flatte ce qu’il y a de plus bas dans le public français. Pitié, trouvez à Jane Birkin, qui vit sur le sol français depuis plus de quarante ans, un professeur capable de résister à ses pitreries. Manipulée par Serge Gainsbourg pour le haut intérêt d’une cause artistique, Jane Birkin s’affiche, comme une marionnette pathétique à la limite de l’hystérie.