Jean-Claude Mailly, le syndicalisme à coups de maillet...
Ses prédécesseurs étaient plutôt sympatoches. Jean-Claude Mailly a choisi la rupture. Il sera ferme, jusqu'à l'arrogance, et même la violence. Le pouvoir fatigue et use, les plus solides. Jean-Claude Mailly, à ses débuts, était blond et fringant, aujourd'hui, après des années de présence à la direction de Force Ouvrière, il est blanc, comme un cierge de Pâques, ce qui est bien triste pour un homme de gauche. Il nous a fait plaisir, le 27 décembre, en ironisant sur la traîtrise de cet insignifiant Edouard Martin. Jean-Claude Mailly sait bien, ce que peut-être un jaune. Edouard Martin est d'un jaune éclatant. Edouard Martin demeurera, dans l'histoire du syndicalisme ouvrier, pour avoir été, en 2013, le plus jaune des traîtres à la classe ouvrière. Là-dessus, bravo à Jean-Claude Mailly. Pourtant, Jean-Claude Mailly dit souvent beaucoup de sottises, normal pour un sydicaliste de Force Ouvrière. Ce matin-là, il s'en prit à Free, accusant cette société, et son patron, de faire du dumping, au détriment de l'économie française. Faux. La société Free a rendu un très grand service aux utilisateurs de portables. Les propriétaires des monopoles dans ce domaine accablaient les utilisateurs de prix exagérés et injustes, au détriment injustifié des consommateurs. Et que faisaient ces sociétés de leur argent ? Rien de mieux que le patron de Free, mais grâce à lui, les prix ont baissé. Pour une fois, la « libre » concurrence a joué en faveur des petits, des modestes que Jean-Claude Mailly, s'il n'était pas aveuglé par ses amitiés avec Hollande tartandouille et Jean-Marc Nigaud, ne devrait absolument pas oublier. Jean-Claude Mailly restera dans l'histoire de Force ouvrière, comme un incrédible donneur de leçons. Il serait temps que, dans les plus brefs délais, il pensa au meilleur moyen de prendre un peu de repos...