Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, une fois de plus, et certainement une fois de trop, fait le lit douillet de Marine Le Pen...
Jean-Jacques Bourdin est un des journalistes populistes qui firent le plus pour l'élection avec les voix du Front National de François Hollande. Aujourd'hui que fait-il sur BFM Télé et sur BFM Radio ? Il poursuit son travail amphigourique. Il crédibilise l'image de la responsable d'un parti politique qui ne sera jamais honorable. Pourquoi ? Parce qu'on trouve à son origine des amis de Jean-Marie Le Pen infréquentables. Plus qu'anti-républicains... L'anti-République est toujours au programme de Marine Le Pen et ses amis, comme Me Collard qui a bien mal choisi son camp. Jean-Jacques Bourdin se compromet, et toute la chaîne de télévision qui l'emploie avec lui, en participant à l'accueil de Marine Le Pen, le matin à une heure de grande écoute, en tentant de lui donner l'image d'une femme politique méritant le même traitement que les autres. C'est faux. Le Front National, et ses idées malsaines, doit être tenu au silence. Ne poursuivons pas la politique de François Mitterrand qui instrumentalisa le Front National contre la droite du R.P.R, puis de l'U.M.P. Notre époque vit quotidiennement dans la confusion. Celle-ci arrange bien les leaders du Parti Socialiste incapables de gérer le pays, de le réformer efficacement devant la Crise qui finira par nous emporter. Elle encourage aussi les illusionnistes patentés et déshonnêtes, comme Dominique Strauss-Kahn, Jacques Attali, et même François Lenglet, sans oublier les innombrables vrais-faux spécialistes de l'économie comme Elie Cohen. Je n'ai pas besoin de Marine Le Pen pour mépriser la Mondialisation économique. Je n'ai pas eu besoin de Marine Le Pen pour refuser Maastrich. Et moins encore, pour comprendre que l'Euro (dernier geste politique tyrannique de Mitterrand) qui devait nous enrichir en venait à nous appauvrir effroyablement. L'Euro est né sans encadrement. Il fut installé sans aucune rigueur, autour de ce principe stupide qui contribue largement à notre ruine : « un euro, un franc ». Je n'ai pas besoin de Marine Le Pen pour ressentir que l'Euro est une monnaie beaucoup trop chère sur le marché international, et qu'il détruit notre compétitivité. Marine Le Pen peut se faire embourdiner autant qu'elle le veut, elle ne mérite pas de figurer sur les antennes nationales, ni radios, ni télés. Les journalistes qui l'invitent sont à jamais ses complices. Ils la crédibilisent très dangeureusement. Comment accepter qu'elle ait fait élire François Hollande ? Bourdin lui posa une question. A quoi servez-vous Marine Le Pen ? La réponse est claire. Comme son père dans les circonstances que nous connaissons, à jeter désormais le discrédit sur la droite de François Fillon et ses amis, et à favoriser l'élection des membres du Parti Socialiste. Quant à cette autre question : à quoi sert Jean-Jacques Bourdin ? J'espère avoir répondu précisément.