Jennifer Flay, imbue d’elle-même, maltraite le public de la Fiac…
Pour entrer à la Fiac, avec une invitation officielle, il fallait être prêt à souffrir beaucoup. Jennifer Flay qui se prend très au sérieux, depuis son arrivée contestée, à la direction de la Fiac, il y a dix ans, avait envoyé, ou fait distribuer par le réseau des galeries, des artistes et des institutions, des milliers d’invitations pour la soirée de vernissage, le mercredi 23 octobre 2013. Cette date restera longtemps inscrite, dans l’esprit des malheureux, trop bien disciplinés qui s’engagèrent dans le parcours sinueux, imaginé par un tortionnaire, probablement inspiré par les auteurs de la rafle du Vel’d’Hiv. Un itinéraire de barrières, duquel, il ne vous était plus possible de vous sortir, une fois que vous étiez engagés dans cet invraisemblable serpent métallique. Jennifer Flay, avec une inconséquence innommable de bobo parvenue, imposa à des centaines et des centaines d’êtres humains, plusieurs heures de piétinement dans le vent. Beaucoup se sentirent trahis par ces invitations « maudites », humiliantes, exténuantes. Au bout d’un long effort, ils partaient déçus, mais, satisfaits d’échapper à une catastrophe insupportable. D’autres attendaient, isolés de leurs amis, loin de leurs famille. Pauvres touristes. Une bien minable image du rayonnement de Paris. La France, une fois encore, exemple de désorganisation absolue, à l’image du président François Hollande Tartandouille, et de sa frénétique ministre de la Culture, Aurélie Filipetti. A la direction de la Fiac, on se dégageait des responsabilités, en invoquant l’obligation de respecter une jauge de visiteurs présents à l’intérieur du Grand Palais. Les invités passaient par tous petits groupes. Que de souffrances… A la Fiac, le Monde est clairement et irrévocablement, coupé en deux. Les VIP accueillis comme des émirs du Qatar, et le tout petit peuple des invités ordinaires bloqués, enfermés, emprisonnés. Jennifer Flay s’en moque, seul l’aspect événementiel doit compter. Il faut du monde, à tout prix. Et tous les procédés sont bons, même les plus irrespectueux des droits de l’Homme. Jennifer Flay recommence, toutes les années, en totale impunité. Comment, ne pas penser aux pires situations de la Seconde Guerre Mondiale, pour obtenir un bout de pain, avec un ticket ? Cette invitation de la Fiac avait une odeur de honte, celle de l’irrespect de la Nature humaine, un comble dans un lieu qui célèbre la création artistique contemporaine et mondialisée.