La Fondation Renaud a-t-elle failli à ses engagements ?...
Il y eut d’abord cette histoire de vente en galerie de toiles de Thérèse Contestin, après qu’elles eurent été dispersées par un priseur aux pratiques étranges, et, parfois illégales. La Fondation Renaud fondée par Serge et Jean-Jacques Renaud, architectes, était jusqu’alors une institution respectable. Elle avait convaincu certains artistes de lui confier leurs œuvres. Il s’agissait alors, d’un honorable conservatoire. Pendant longtemps, ce fut le cas. J’ai bien connu, Serge Renaud, homme de caractère et de parole. Vous ne pouvez pas imaginer la colère qu’il aurait piqué, s’il avait su que la Fondation qui porte son nom, vendait les œuvres de ses amis artistes. C’est en souvenir de cet homme loyal, Serge Renaud, de René Deroudille indéfectible soutien de la Fondation Renaud, qu’aujourd’hui, je m’élève pour dénoncer ce scandale intolérable. Non, il n’était pas possible de vendre les œuvres de Thérèse Contestin, de Simone Gambus, de Luc Maize, déposées à la Fondation Renaud. Pire encore, j’apprends par un ami collectionneur, et, par un autre, galeriste à Lyon, que la Fondation Renaud poursuit ses exactions. Ils auraient vu des œuvres placées sous la protection de la Fondation Renaud, en vente sur e.bay (ils ont reconnu le tampon de la Fondation Renaud sur les œuvres). Voici un nouveau scandale qui vient salir l’image de la Fondation Renaud. J’apprends que le bureau administratif de la Fondation Renaud vient de changer, enregistrant de nouveaux entrants, comme les inséparables pieds nickelés, Denis Vaginay, vice-président, et, Damien Voutay, surprenant expert auprès de Me Etienne De Baecque. Acceptent-ils d’être complices de cette infamie ? La Fondation Renaud n’a absolument pas le droit de vendre ces œuvres. Pourquoi ? Parce qu’un contrat moral était établi, une histoire d’amitié, entre les artistes et la Fondation Renaud ! Sachez que le samedi 13 octobre, le commissaire priseur Etienne De Baecque mettait en vente des œuvres de Joannès Veimberg, d'Alice Gaillard, de Simone Gambus, et, de Thérèse Contestin, qui toutes appartenaient à la Fondation Renaud. Certains, qui suivirent la séance sur Internet, prétendent qu'Etienne de Baecque était mal à l'aise pour effectuer cet acte, probablement contestable. Damien Voutay m'avait dit qu'aucun contrat n'interdisait la dispersion du fonds de la Fondation Renaud. C'est faux ! Je le répète, il s'agissait avant tout d'un contrat amical, les liens étant ceux du cœur et de la solidarité. Il s’agit d’une impardonnable trahison ! Je tenais à vous en informer…