La gauche n'a plus droit à l'erreur Editions Flammarion
Chômage, précarité, crise financière : arrêtez les rustines ! Nous disent deux indécrottables militants socialistes : Michel Rocard, le frénétique gaffeur et Pierre Larrouturou, pédant et solennel comme un philosophe contemporain dans le style de Raphaël Enthoven. Des idées mille fois développées, des projets rabâchés par tous les politicards depuis que Chirac croqua sa première pomme. On comprend devant la pauvreté des analyses de Michou et Pierrot pourquoi leur destin est sinistre. Pourquoi François Hollande et Jean-Marc Ayrault les ont écartés de toute responsabilité gouvernementale. Si Michel Rocard est une figure morale de la gauche, la reine d'Angleterre est une majorette de supermarché. Et je n'aurais pas l'audace d'insulter la chère Elisabeth II. Les Anglais sont parfois des exemples, comme dans leur attitude de méfiance vis a vis de la construction européenne. Imaginez Rocard et Tourlourou Larrouturou s'interrogeant sur des questions fondamentales face à la crise. Ils osent la question qui tue : comment en est on arrivé là ? Et oui mes neveux, si vous le saviez, seriez-vous obligés de rédiger cet assemblage de recommandations fausses pour masquer l'inaptitude du gouvernement actuel, qui par son attitude hystérique décuple la force de la profonde évolution de notre système. Malheureux Paul Lafargue (gendre de Karl Marx). Fallait-il que vous écriviez « Le droit à la paresse » pour entendre un siècle plus tard deux sociaux-démocrates de la pire espèce s'interroger sottement : « il n'était pas fatal que le capitalisme se désagrège comme il est en train de le faire. » Roro et Latourlourette sont des béats dangereux. Parce qu'ils ouvrent la bouche, il faudrait que le monde change selon leurs désirs. Contrairement à ce qu'ils prétendent pour nous enfumer, le capitalisme est toujours triomphant. Ce ne sont pas les pauvres qui investissent dans les entreprises qui misent sur les nouvelles technologies pour produire d'immenses bénéfices. A la vérité les bourgeois enrichis, les investisseurs et spéculateurs nourris par l'appétit d'argent facile s'engouffrent dans cet univers en mutation. N'en déplaise à ces agents de la gauche la plus déloyale vis à vis du peuple, le capitalisme innove et triomphe. Les ouvriers de Fleurange ne sont que des pions maintenant maltraités par le président de la République avec l'accord des auteurs de cet ouvrage que nous n'entendons pas réagir face à ces odieuses trahisons. Existe-t-il encore des lecteurs suffisamment dupes pour avaler le sinistre brouet que nous servent ici ces deux encartés mondains? Broché. Format : 22 x 13,5 cm. 300 p. 19€