La guerre avant l'exode
On se croirait revenu en juin 1940 ! Emmanuel Tacron a filé la pétoche aux Parisiens et aux Parisiennes, et surtout aux plus jeunes qui se baguenaudaient dans les parcs et sur les berges de la Seine, le week-end dernier. S'ils sont infectés par le coronavirus, ou simplement porteurs, ils vont contaminer toutes les parties de notre belle province. Un pitoyable résultat pour Emmanuel Tacron, le premier des confinateurs. Emmanuel Tacron est un tyran maladroit. N'est pas Georges Clemenceau qui veut. Souvenons-nous de l'exécrable Manuel Valls, qui osait, triste sire, se comparer au fabuleux Père la Victoire. Chaque initiative d'Emmanuel Tacron est génératrice de catastrophe. Soulignons que son Premier ministre Edouard Philippe n'est pas plus subtil que lui, mais encore plus ridicule avec sa barbe parsemée de filets blancs. Aussi puérils l'un que l'autre, ils se sont fourvoyés en annulant le second tour des élections municipales, ce qui était scrupuleusement interdit par la constitution de Michel Debré et du général Charles de Gaulle. Ce manquement à la loi mérite une sanction. Mais, y a-t-il encore dans notre pays traumatisé, un seul responsable politique capable de placer Emmanuel Tacron en face de son erreur? Même l'ignoble Marine Le Pen claque du bec. Confinée, elle en profite pour relire son ouvrage de chevet : Mein Kampf. La gabegie continue. Nous n'avons encore rien vu, rien subi. On nous promet des masques. Il n'y en a plus, sauf ceux du dernier carnaval qui nous aideraient peut-être à nous redonner le sourire. Amis, une seule règle, confinez-vous. N'embrassez personne. Si votre conjoint vous fait cocu, vous faites peut-être partie de la liste des futurs disparus. A vos masques, et surtout, pour effacer les affronts que vous subissez, lavez-vous les mains…