La Télé sans scrupule...
Fanny Ardant, n'en déplaise à son ami Gérard Depardieu, est une déception permanente. Un peu comme un soufflé, elle monte, on croit à ses promesses de sublimes découvertes, d'émotions insoupçonnées. Et, puis, non. Tout s'effondre. On retombe. Plus rien. Naïve, Fanny Ardant est même dangereuse, comme, lorsqu'elle fait l'apologie d'un auteur, Jean-Daniel Baltassat, à l'ambiguité stressante. Il est impossible de défendre Staline, sans prendre le risque de réhabiliter un assassin, un criminel, tout à fait égal à Hitler. L'idéal communiste est une merveille, celui des fachos lui ressemble, dans la même exaltation d'un humanisme qui conduisit à des millions de crimes odieux. Sur la Cinq, dans, la Grande Librairie, François Busnel n'est pas très regardant. En évoquant, le Divan de Staline, le dernier film de Fanny Ardant, il était tout près d'un éloge de l'ignoble successeur de Trotsky et de Lénine, mais aussi, de Marguerite Duras. Je tiens à redire, ici, que Marguerite Duras doit être regardée, comme une collaboratrice de l'occupant allemand. Lisez sa biographie, par Jean Vallier, publiée dans le Livre de Poche. Lisez, page 560 : « Tout la prédisposait donc aux fonctions de « secrétaire de la commission de contrôle du papier d'édition », qu'elle allait occuper de ce mois de juillet 1942, jusqu'au début de l'année 1944. » Pas un jour, mais, des mois, et même des années. Une honte ! Une infamie ! Assez de mensonges ! Gérard Depardieu reconnaissait d'ailleurs, que Duras aimait le mensonge. Pas nous ! Si Céline méritait un châtiment, pour son odieux antisémitisme, il est indispensable, désormais, de faire toute la lumière sur l'attitude méprisable de Marguerite Duras au service des Allemands. Dans les écoles, les enfants doivent savoir ! N'oublions pas, que Marguerite Duras fut exclue du Parti Communiste, comme beaucoup de résistants de la dernière heure, venus chercher une nouvelle virginité morale.