La valise symbole d’une France désenchantée…
La valise bourrée d’objets inutiles, témoin de vies désespérément vides de sens. On bourre une valise, noire, blanche, multicolore pour le principe, et, on saute dans le premier train, ou, le dernier avion destination New York, ou surtout, Berlin. Il faut du neuf. L’ennui est trop puissant. Lourdes, les valises voudraient donner du sens à des vies extatiques. Les couples se font, et se défont, plus vite encore qu’une valise. Elles sont de plus en plus grandes, volumineuses, et lourdes. Des sortes d’armoires normandes, de quoi emporter tout ce qui ressemble, de moins en moins, à un patrimoine. Les porteurs de valises ne pensent plus que l’herbe est plus verte ailleurs. Ils ne cherchent rien. Donc, ils ne trouvent rien. Ils sont dans le factice, dans l’illusion, victimes des pires charlatans. Faire la fête représente leur ultime credo. Il faut danser sur de la musique africaine de préférence. A poil, si possible ! Les vêtements ne sont plus nécessaires. Ils sont au fond de la valise !... Un cocktail, et, un « bon coup » le rêve, pour montrer qu’on existe. Le sexe est sorti de sa valise, avec tous ses accessoires. Il est devenu un centre cultuel. Baiser, ou, mourir au monde, telle est la philosophie des nouvelles générations trépidantes, sous l’influence des technologies d’avant-gardes. Elles semblent nous dire, posez tout dans ma valise, et, je ferai le tri. Une fois la valise partie, traînant avec elle un compagnon encombrant, il ne reste rien que du vent, des petites saletés, des minables ordures, des images d’un monde en décomposition, détruit par la corruption de la presse, qui vous conditionne dans de vilaines images de mondialisation et de changement climatique. Amis, soyez vigilants ! Le pire est, peut-être, à venir avec les conséquences du Breixit… Que mettrons nous, alors, dans nos valises ?...