Le nouveau délire socialiste de taxer les œuvres d’art à partir d’une valeur de 5000€ est passé à la trappe…
Tuer définitivement les marchands d’art, les galeries, et du même coup détruire la cote des artistes contemporains, telle eut été la conséquence de la décision de taxer les œuvres d’art à partir d’une valeur de 5 000€. Le marché de l’art va très mal partout en France. Tous les jours nous apprenons la fermeture d’une galerie. A Lyon, la rue Auguste Comte n’est plus la Cité des Arts et des Antiquités quelle fut pendant plusieurs décennies. Pensez qu’on venait là de l’Europe entière pour acheter de la peinture d’histoire ou de l’art contemporain. Les collectionneurs doutent devant les menaces symbolisées par leur feuille d’impôt. Ils ne prennent pas de risque. Ils ne poussent plus les portes des galeries. Auparavant, c’était un itinéraire obligatoire. On faisait le circuit des galeries dans toute la ville. On croisait des amis. On parlait des œuvres et des artistes. Les réputations ainsi se faisaient. Cette époque est terminée. On croise encore quelques forcenés à la Cité des Antiquaires, chez Michel Descours rue Auguste Comte ou aux Puces du Canal, le dimanche matin. Même les salles des ventes voient leur chiffre d’affaires se réduire énormément. Les commissaires-priseurs ont souffert pendant les ventes de ce début de mois d’octobre. Tout le monde cherche la bonne affaire. On vend à petits prix. La période est excellente pour les acheteurs, pas pour les vendeurs. Ceci est très mauvais pour l’Art et les artistes, car les cotes en prennent un sale coup. Des années d’efforts pour soutenir le marché, pour recoter l’école de Lyon par exemple, sont réduites à néant. Alors, une taxe à partir de 5 000€ de valeur eut été une catastrophe irréparable. Heureusement, le seuil de cette nouvelle imposition est fixée à partir de 50 000€. Ce qui ne fait que déplacer le problème, et attente à la valeur de collections entières. Que dire du sort réservé aux jeunes artistes montants de l’Art contemporain ? Pendant la soirée qu’elle organisa au musée des Tissus sur le thème du Marché de l’art, la Société Artprice eut raison d’offrir la parole à Michel Gomez, un habitué des débats parisiens sur cette thématique. N’oublions jamais cet enseignement basique. L’état socialiste ne règle jamais une situation. Il ne fait que déplacer les problèmes en les amplifiant.