Loïc Graber veut-il promouvoir une politique culturelle homosexuelle ?...
En effet, le titre de l’article publié vendredi 5 janvier 2018, dans le quotidien Le Progrès sous la plume de David S.Tran est ambigu : Loïc Graber, la Culture à 120 battements par minute. David S. Tran est homosexuel, et, je respecte ses choix. 120 battements par minute est le titre d’un film sorti en 2017, à propos d’Act Up, une association dont nous avons assisté à la naissance, lorsque le virus du Sida faisait de véritables ravages. Mais, le ton de l’auteur de l’article nous surprend… Pourquoi tant de violence ? Je lis cette déclaration fracassante de Loïc Graber qui se maria, il y a deux ans avec « l’homme aimé », à la mairie du 7e : « C’était un combat autant personnel que politique. Les personnes qui s’expriment violemment contre sont minoritaires et doivent le savoir. On ne se laissera pas marcher sur les pieds, points barre. » Je suis très étonné par le ton menaçant de Loïc Graber. Que se passe-t-il ? A peine arrivé, à la tête des Affaires culturelles lyonnaises, le voici qui prononce déjà un oukaze virulent. Quel manque de tact et de diplomatie ! Le journaliste enfonce le clou : « C’est pour ainsi dire, sur un char de la Gay Pride de Lyon que Georges Képénékian lui a fait sa proposition. » Y a-t-il un rapport direct entre la Gay Pride, et l’Hôtel-de-Ville de Lyon ? Où, se prennent les décisions politiques officielles ? Quelle proposition ? Connaissant, Georges Képénékian que j’ai vu marcher dans les salles du musée des beaux-arts, en tenant son assistante, Agnès Cypriani, par la main, je ne crois pas au moindre changement dans le comportement de cet adepte d’une l’hétérosexualité indéniable. Nous en avons connu des pseudos maîtres du monde qui furent éjectés, et redevinrent de simples citoyens, oubliés de tous. Voulez-vous un exemple ? Patrice Béghain, qui, lui non plus, ne se cachait pas de son homosexualité, qui a rejoint un retrait vivement souhaité par l’ex-maire de Lyon qui demeure le seul maître à bord, malgré ses responsabilités ministérielles. Je ne suis pas certain que Gérard Collomb apprécie cet article vindicatif, et immodeste. Loïc Graber, alors, que le parti socialiste s’est effondré, et, que Mme Vallaud-Belkacem a renoncé à en assumer la direction, joue les matamores socialistes. Une fois encore, je ne suis pas certain que Gérard Collomb apprécie, lui qui a depuis longtemps, pris ses distances avec les vrais et faux amis, d’Hollande et de Valls. Rassurez-vous, personne ne regrette Mme Vallaud-Blkacem, très maladroite et agressive ministre de l’éducation nationale, et surtout pas, Gérard Collomb. Les larmes de Mme Vallaud-Belkacem n’ont ému que très peu de monde. Une question ? Loïc Graber avait-il la formation indispensable pour être adjoint à la culture ? Contrairement, à Patrice Béghain, la réponse est non ! Pour tenter une compensation, il se transforme en marathonien de l’événement culturel. Il va partout où ses jambes peuvent encore le porter. Pour combien de temps ? Tant pis pour lui ! Ne nous fions pas aux apparences. Nous ne lui faisons plus crédit. De toutes façons, rien de grand ne sera entrepris, dans cette fin de mandat, où, plane l’irréductible silhouette de Gérard Collomb, toujours maître du jeu. C’est lui, qui désigne les acteurs. Loïc Graber va se rendre compte, en traitant le dossier du départ en retraite du directeur du Mac de Lyon, et de la biennale, Thierry Raspail, que rien n’est simple dans ce contexte. Thierry Raspail est l’auteur de la biennale d’art contemporain de Lyon. On ne peut le remplacer, mais, il est possible de lui trouver un successeur de qualité. La ministre de la Culture doit y penser, avec Gérard Collomb. Des noms tournent probablement. Emma Lavigne ne serait pas une bonne réponse ! Une rude tâche ! Il était question de prolonger le contrat, de Thierry Raspail, l’idée méritait d’être étudiée. Le pire peut intervenir. Une sinistre foire d’empoiigne ! Nous n’avons pas attendu, Loïc Graber, pour nous interroger sur la Biennale d’art contemporain. Elle atteint un nombre de visiteurs qui ne sera pas facile à égaler. Non, nous n’avons pas attendu Loïc Graber pour penser les liens entre écoles, lieux d’artistes, galeries, musées. Ils sont très forts, et très efficaces, et, Thierry Raspail et ses équipes n’y sont pas pour rien. L’homosexualité respectable de Loïc Graber, bien qu’agressive ne le dispense pas d’un peu de modestie, à l’avenir, à moins de mettre sa carrière politique en péril.