Lyon, la ville où le maire est un vieillard désabusé…
Collomb Gérard est réélu, par des Lyonnais qui ont donné une mairie à sa dissidente, Nathalie Perrin-Gilbert. Les attitudes délictueuses se poursuivront pour Richard Brumm, et Jean-Christophe Larose. Les électeurs à Lyon tournérent le dos à la jeunesse de Michel Havard. Ils préférèrent pour la troisième fois, reconduire un maire socialiste épuisé, et dont la vieillesse s’annonce comme un naufrage. Lent, mais réel. J’ai toujours pensé qu’après ces élections la situation à l’Hôtel-de-Ville de Lyon, du socialiste Gérard Collomb, ne serait plus du tout semblable. L’autocrate Gégé devra composer avec ceux qui furent ses pires ennemis. Etienne Tête, d’abord, auquel, il avait bruyamment retiré sa délégation. Etienne Tête qui fut obligé de courber l’échine, devant Gérard Collomb pour figurer sur sa liste, au second tour, dans le 4e arrondissement. La revanche d’Etienne Tête ne tardera pas. Cet homme a besoin, comme Gérard Collomb de faire connaître son pouvoir. Ces motifs de discorde, avec Gérard Collomb, ne manquent pas. Nous sommes très étonnés, lui qui se composait une image de propreté morale, de ne pas le voir se positionner, contre Jean-Christophe Larose, dont l’attitude, à la Confluence, occupe Internet, depuis des mois. Lui, si prompt par le passé ? Je m’interroge, mais je ne m’inquiète pas. Plus méchant et procédurier qu’Etienne Tête, vous ne trouverez jamais. Quant à Nathalie Perrin-Gilbert, elle demeure fidèle à ses convictions, ce que nous ne saurions lui reprocher. Tout au contraire, nous pensons que sa pugnacité l’honore, et nous la félicitons, chaleureusement. Au passage, j’espère qu’elle règlera positivement les difficultés de l’Espace 44, dans la rue Burdeau. Sinon, comment ne pas désespérer ? Nathalie Perrin-Gilbert qui souhaite constituer son groupe, au sein du nouveau Conseil municipal, sera, lorsqu’elle le jugera nécessaire, un opposant virulent à Gérard Collomb. L’atmosphère deviendra irrespirable pour Gégé, et ses camarades, comme Georges Képé le néant, comme il fut surnommé, dans le milieu culturel, où il ne laisse pas que des bons souvenirs. Je pense que ce tyran des temps municipaux contemporains ne supportera pas cette résistance sans cesse renouvelée. Il faut compter le nombre de politiques, ayant quitté le navire collombien, comme Nadine Gelas, l’inoubliable Belphégor de la Mairie centrale. La dernière mandature fut cauchemardesque, pour les co-listiers de Gégé qui n’est pas plus crédible que François Hollande tartandouille. Je crains donc que Gérard Collomb ne supporte pas, qu’il en soit malade, lui, la tête si proche du calot, et qu’il démissionne, dans un délai relativement proche. Tiendra-t-il une année entière ? Je n’en suis pas certain. Jean-Marc Requien, l’homme de pub, devenu artiste après sa retraite, ce qui en fait à jamais, un chaînon manquant de l’histoire des Arts plastiques, à Lyon, pense comme moi, à ce sujet. N’avait-il pas écrit, avant les municipales que cette candidature aboutirait au « mandat de trop » pour Gégé la grimace ? Je recommande à Michel Havard, courageux candidat à la mairie, dont Gégé doit se méfier pour l’élection du Président de la nouvelle Métropole, de se préparer pour de futurs luttes électorales, car, il ne devra peut-être pas attendre six ans, pour voir ses espérances se réaliser.