Macron est un dément, il l'a démontré au Palais de Chaillot...
Sous les regards goguenards de Jean-Jacques Bourdin, et d'Edwy Plenel, Macron a joué devant des millions de téléspectateurs, la folle de Chaillot, pièce en deux actes du célèbre Jean Giraudoux, si injustement oublié, de nos jours. Le décorum était délirant, en une période de crise économique. Rien que la table qui accueillait les protagonistes coûta 160 000 euros. Pas de doute, Macron est un dangereux paranoïaque. Il ne répond pas à des interviews. Il ne s'entretient pas avec des interlocuteurs, il délire, et répand sur ses auditeurs une infernale logorrhée. Comme tous les grands maniaques Macron a toujours raison. Il l'a démontré. Il est prêt à tout. Il a odieusement sacralisé Bourdin et Plenel, pour celui-ci, rien d'étonnant. Avec ses attaques ignobles contre Nicolas Sarkozy, il sait se rendre utile. Il a reçu sa récompense. Plenel avait des allures de gros rat noir. Il ne parvenait pas à dissimuler sa fréquentation régulière des pires égouts de Paris. Quant à Bourdin, il ne souriait pas, lorsque Macron lui fit entendre qu'il était l'ami du patron de BFM, Patrick Drahy, dont le passé fait peur, tandis que le présent inquiète, avec les ennuis de SFR. Ses mouvements de dénégation faisaient peine à voir, chez ce journaliste inculte qui joue les censeurs. Rassurez-vous, Bourdin vieillit. Il avait la tignasse hirsute, et le teint blême ce qui lui conférait une allure de vieux coq déplumé. Il fallait entendre Macron justifier les frappes françaises, en Syrie. Sans preuve. Comme d'habitude. Sans avoir attendu les résultats de l'enquête en cours. Sans mandat de l'Organisation des Nations Unies. Macron déclara, stupidement, qu'il ne s'agissait pas d'un engagement dans une guerre. Pour lui, on peut tirer des missiles sur un pays, sans déclencher une guerre. Mais, où sommes-nous ? Par quel autocrate dézingué, sommes-nous dirigés ? Je suis étonné par le silence de Vladimir Poutine. Ces bombardements sont une lourde atteinte à sa légitimité. Un crachat ! Avec Hollande, on croyait avoir atteint le fond du trou. On nous accable chaque jour, avec la dette de la SNCF. Savez-vous combien coûte un seul missile tiré en Syrie ? Autour de deux millions l'unité, pour un total d'environ seize millions ! N'avait-on pas les moyens de commencer à régler les 35 milliards d'euro dont il est question ? Macron perd sur tous les tableaux. Il s'embourbe à Notre-Dame-des-Landes. Il se fait moquer dans les universités occupées. Vider la Sorbonne, comme le fit Georges Pompidou, en 1968, fut un acte ridicule. Et, pendant ce temps la grève des cheminots, et des pilotes d'Air France se poursuit, plongeant les usagers dans les pires ennuis. La France de Macron est en complète ébullition. Macron réussit à discréditer des ministres valeureux et compétents, comme Elisabeth Borne, ou, Agnès Buzyn. Quant à Edouard Philippe, son image est irrémédiablement dégradée. Il n'incarnera, bientôt, et pour longtemps, qu'un des plus lamentables échecs de la Cinquième république !...