Macron, le naufrage
Depuis des mois, il accumule les erreurs. Jamais, à part François Hollande, un président de la République française ne fut aussi mal entouré qu'Emmanuel Macron. Souvenons-nous de la malsaine affaire Alexandre Benalla, responsable finalement des pitoyables résultats obtenus par Gérard Collomb aux dernières élections municipales et métropolitaines. Souvenons-nous des suspicions qui pesèrent sur Richard Ferrand dont on fit tout de même le président de l'Assemblée nationale. Et enfin, n'oublions-pas la méprisable attitude pornographique de Benjamin Griveau, candidat à la direction de la Mairie de Paris qui déclencha le déplacement d'Agnès Buzyn du ministère de la Santé à l'élection municipale parisienne. Combien de temps tiendront encore les fragiles paravents d'Emmanuel Macron que sont : Edouard Philippe, Bruno Le Maire, ministre de l'économie, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics? Ce ne sont que des rustines macroniennes. Ils bavassent des promesses, de la prime Macron à la prise en charge de la moindre dépense occasionnée par le coronavirus. Les Français ne respectent pas le président de la République; et surtout dans les banlieues, où la population affiche un large mépris pour le confinement. Les discours d'Emmanuel Macron ne font plus aucun effet. Dans les hôpitaux le personnel soignant attend toujours les masques, le gel, les blouses, les lunettes, pour lutter en toute sécurité contre l'épidémie. Depuis le premier jour, le nouveau ministre de la santé accumule les promesses et les incohérences. Le Français promène son chien. Pendant ce temps, peut-on imaginer ce que fait son épouse ? A-t-elle entrebaillé la porte pour que son voisin la rejoigne? Ainsi le coronavirus ferait-il de nombreux heureux? Quelle aubaine ! Tout notre système est par terre. La Bourse fait semblant de remonter la pente pour sortir du gouffre où elle est plongée depuis une quinzaine de jours passant de 6500€ à 3500€. Des pertes abyssales pour les porteurs de titres dont certains, s'il n'ont pas la patience d'attendre, ne s'en remettront pas. La Bourse ne peut pas miraculeusement retrouver les sommets usurpés. Personne ne peut plus protéger les banques, et surtout pas Christine Lagarde qui promet une chute imparable du chiffre d'affaire des entreprises au plan mondial. Le navant Véran avance maintenant que l'épidémie n'a pas atteint son pic. Que des milliers de morts attendent leurs décès dans les Ehpad. A-t-on vu un tel maladroit ? Pense-t-il ainsi nous rassurer, nous redonner de l'espoir ? La plus grande vertu du coronavirus aura été de mettre fin aux manifestations des criminels gilets jaunes, mieux que n'a été capable de le faire, Christophe Castaner. Que dire de la gabegie des élections municipales et de la suppression du second tour dans le mépris de la Constitution voulue par Michel Debré et Charles de Gaulle? Amis, continuons à nous laver les mains et le reste. Je ne vous donne pas rendez-vous à 20 h pour chanter. C'est l'heure où mon métabolisme me confine dans les toilettes.