Martine Aubry et François Hollande, une vilaine odeur de magouille…
Après la monumentale claque infligée à François Hollande, par les électeurs écrasés par leur lucidité, Martine Aubry est venue renforcer le principe d’unité dans le clan socialiste. L’unité c’est l’idéal ! Nous pourrions applaudir des deux mains. Mais, une fois encore, nous serions de minables enfarinés par le pingouin truqueur. A votre avis, pourquoi Martine Aubry, digne fille de Jacques Delors, l’éternel endormi, a-t-elle rejoint le camp hollandais ? Le maire de Lille fait des cauchemars, depuis des années, avec la menace de sa mise en examen dans l’affaire de l’amiante. Une horreur. Des nuits sans sommeil, des éternités d’insomnies. Il fallait qu’elle retrouve le sommeil. Le pire était à craindre. Elle qui a si mauvais caractère, elle était sur le point de craquer publiquement. Elle devait être soulagée, en urgence. Mais, comment ? Oui, comment soulager Martine Aubry ? L’union, la belle idée d’union, bien entendu. Hélas, nous ne pouvons y croire. Il s’agit de toute autre chose. Vous vous en doutez. Rien avoir avec un quelconque idéalisme. Une banale magouille politichienne. Imaginez la scène. Hollande lui téléphone. Dis moi, Titine, tu avais soutenu les frondeurs, Montebourg et cie ? Oui François, je soutiens encore ceux que tu appelles les frondeurs. Bon, très bien, mais dis-moi Titine, c’est fini. Tu dois les abandonner, les lâcher. Et, si on faisait la paix ? L’union, si on faisait l’union ? Ah oui, François, tu crois… Que proposes-tu, François ? Tu sais Martine, cette vilaine affaire de l’amiante, pour laquelle, tu risques une mise en examen. Le déshonneur de la famille Delors… Oh oui, François, je vois très bien, mais, comment en sortir, par le haut ? Par le haut, François, par le haut ? J’ai bien une idée, Titine… Ah, François laquelle, laquelle ? Et bien, voilà ma chère Titine, on annoncerait par l’intermédiaire des journalistes vendus que tu voteras avec nous, la mention de Cambadélis. Oui, François, mais, Cambadélis est un voyou, François. Tu le sais très bien. C’est peut-être un voyou, mais toi, tu risques la mise en examen… Et le déshonneur de ta famille ! Alors ? Martine, c’est à prendre ou à lécher dehors ou delors ! Je réfléchis François. Quand on pense, François, au scandale du sang contaminé, le tort sur la carrière de ce malheureux Fabius. Dix moi François, si, je disais oui, pour le Congrès ? En plus, je pourrais être Premier Ministre, à la place du maladroit vizir ? Ma Titine, je te reconnais bien là. Je l’ai déjà promis ce poste, à Ségolène, à Cecile Duflot, à Jean-Vincent Placé, et même à François Bayrou… Mais, j’ai vraiment besoin de toi, alors c’est oui, ma Titine… Oh, c’est merveilleux mon François… Embrassons-nous ! Embrassons-nous !