Mélanchon agressé sur Antenne 2 par le sournois Jacques Attali…
Jean-Luc Mélanchon, invité par David Pujadas dans l’émission des Paroles et des Actes sur Antenne 2, aurait dû se méfier de Jacques Attali. Pourtant, il le connaît depuis plusieurs décennies. N’avait-il pas mesuré la fourberie de l’ex-conseiller très spécial, de François Mitterrand à l’Elysée ? Au départ, tout va bien. Attali s’avance, et fait des ronds de jambes (c’est un professionnel) à Mélanchon qui tombe dans le piège, et entre dans les politesses cérémonieuses. Le débat tourne à la salonnarderie lamentable. Les Français zappent. L’audience chute. Le guet-apens est en place et fonctionne. Comment résister à la mièvrerie, au ton mielleux d’Attali qui sait tout, voit tout, et veut nous faire croire qu’il est libre de tout dire ? Faux ! Attali était là en service commandé par Hollande Tartandouille, et ses amis. Il voulait, en fielleux patenté, déstabiliser le téméraire merluchon. Mission réussie, mais trop parfaitement. Avant de sortir de la scène médiatique, sous le regard médusé de Mélanchon, Attali lâche une formule assassine longuement préméditée, un skud dévastateur. C’est la Corée, dit-il, la Corée du Nord ! Les téléspectateurs sont scotchés. Comme Jean-Luc Mélanchon, ils sont abasourdis. Comparer le programme de Jean-Luc le bavasseux, à la politique des fascistes communistes coréens. Trop, c’est trop. Mélanchon éclate : Vous avez vu le socialiste. Il part après avoir évoqué la Corée du Nord !... L’imprudence de Mélanchon est énorme. La compromission de David Pujadas impardonnable. David Pujadas est le complice d’Attali dans ce coup fourré de sicaire. Au fait, qu’est ce qu’un sicaire ? C’est un homme de main, un fourbe qui frappe la nuit, et toujours dans le dos. Jacques Attali est prêt à toutes les compromissions. Il propose ses services au premier venu. Il fut même proche de Sarkozy dans ses folles tentatives d’ouverture à gauche que la France paye chèrement, aujourd’hui.Totalement déconsidéré, Attali publie des livres avec l’aide de « nègres ». Il s’accroche aux micros, aux caméras des médias : je sais, je sais dit-il, dans un sourire pitoyable. Chacun a bien compris qu’il ne savait rien de plus que le commun des mortels. Si, il y a un domaine où Jacques Attali est encore un champion. C’est la magouille. Pour s’en débarrasser, en 1990, François Mitterrand l’avait fait nommer à la présidence de la BERD, où il se rendit coupable d’innombrables malversations financières qui le poussèrent à une démission hâtive et dégradante. Déshonoré Attali. Persona non grata auprès de Mitterrand, déjà acculé par les multiples révélations sur son trouble passé dont il demeure impuni, l’homme est aux abois. Incrédible à jamais, Attali vient de commettre, nous l’espérons, sa dernière forfaiture.