Michel Sapin politicard onctueux, mais pédant...
Je croyais les Français et les Françaises attachés à une forme de tolérance, et capables de s'amuser de certaines facéties. Comme par hasard, les balourdises d'Obélix ne font plus rire le village gaulois. Serait-il converti aux revanchardes sapinades ? Pas du tout. Il s'agit une fois encore d'une exécution réglée par les amis de François Hollande et de sa famille Tartandouille avec le soutien illimité et irresponsable d'une presse aux ordres : TFI, BFM TV, France 2, France 3, M6. Arte, NTI, etc. Soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy, il fallait châtier durement le comédien Gérard Depardieu. Soit dit en passant, nous n'avons pas à juger de ses frasques, de ses acquisitions de vignobles ou d'autres choses. Ceci ne nous regarde pas. Alors, nous devrions jouer les gendarmes avec Gérard Depardieu, et il serait interdit de mener l'enquête sur le « pseudo » compte en Suisse de Jérôme Cahuzac qui est peut-être moins fictif que prévu ? Tant d'éléments sont « fictifs » en territoire hollandais. Jean-Marc Ayrault est petit de taille. Je ne l'avais pas remarqué, comme François Hollande ou Michel Sapin. On ne saurait le leur reprocher. Mais ce qui me gêne, c'est qu'ils sont aussi petits par l'esprit. Peut-être ne parviennent-ils pas à se pardonner d'avoir été élus avec les voix des électeurs du Front National, comme François Mitterrand et Lionel Jospin. Les Socialistes, et François Hollande, le père Tartandouille qui ressemble de plus en plus à Roger Salengro, sont les spécialistes du lynchage médiatique. Souvenez-vous du sort qu'ils réservèrent à Eric Woerth. Aucune humiliation ne lui fut épargnée. Il gagna un véritable statut d'homme d'état. Je ne serais pas étonné de voir notre presse vendue le choisir à nouveau pour cible. Pour l'instant, c'est le tour de Gérard Depardieu qui paie l'incapacité d'Hollande et d'Ayrault a trouver d'autres solutuions que les augmentations d'impôts. Flamby, la fraise des bois, le captaine de pédalo, rêve aussi de la Relance pour fin 2013... Michel Sapin a un point commun avec Strauss-Kahn, on le surévalue. On en fait un grand spécialiste de l'économie, alors qu'il n'est qu'un comptable de supermarché. Triste sort pour un socialiste forcené. Démarrant au quart de tour dès qu'on le contrarie, cet adepte de la communication, du partage, est un bouledogue à la Martine Aubry, méchant, arrogant, il n'attend que la première occasion pour vous mordre les talons. Comme on se marrerait, et pourtant, quelle tristesse...