Ne cherchez plus le démolisseur du Renard, c'est le Ricard...
Lorsqu'on voit l'état squameux, dans lequel, l'absorption de Ricard à très haute dose vous plonge, on est porté à boire du lait. Pendant dix ans, j'ai bu comme un trou, avoue aujourd'hui, l'admirateur inconditionnel de François Mitterrand. Comment, Renaud a-t-il pu admirer, François Mitterrand qui ne cessa jamais d'être vichyste, conservant dans son entourage ministériel, Jean-Paul Martin, secrétaire général de la police sous Vichy, organisateur des rafles des familles juives, et ami indéfectible de René Bousquet, comme lui ? Autre chose, il en faut de l'argent pour se choucrouner la gueule, à longueur de journée, avec le breuvage conçu par la plus célèbre marque de pastaga. Combien de tunes ? Facile à compter, mais monstrueux. Il faut être un vilain milliardaire humilié, pour s'offrir cette cure ruineuse. Alors, combien la facture ? A quel prix, la boutanche ? Environ 21€, le litron. Le calcul est simple. En un an : 7 665€. En dix ans : 76 650€ Vous avez les moyens ? Moi pas... Et encore, pour se torchonner commac, et mettre sa santé en péril, à ce point, il faut plus d'une bouteille. On doit être pas loin des deux litres au quotidien, soit 30 660€. En dix ans, 153 300€. Classé parmi les gros consommateurs, Renaud avait peut-être des prix ? Allez savoir. Il faut aussi calculer les verres avalés à la Closerie des Lilas, longtemps terrier du renard. Un budget conséquent. Des jolis sous dont pouvaient bénéficier les migrants. Hélas, il n'en fut rien. Chanter d'accord, mais quoi ?... On sent bien que les textes du dernier album ne sont pas fabuleux. Sur i télé, la rouge Marie Colmant eut le courage de dire toutes ses retenues. Renaud reprend des recettes éculées. Il faisait pleurer le populo avec l'image de sa fille, Lola. Il tente d'émouvoir dans les chaumières avec sa petite fille Heloïse. Tout est bon, pour permettre à Renaud de sortir de l'orifice où, il s'était bêtement englué. Souhaitons que cette douloureuse et longue expérience l'ait enrichi. Pas certain, quand on le voit se jeter à la tête des minables dessinateurs de Charlie Hebdo qui n'hésitèrent pas à caricaturer Stromae, dont le père fut assassiné, au Rwanda. Mieux encore, Renaud déclare fièrement qu'il a embrassé un flic le 11 janvier 2015 pendant la généreuse manifestation qui fit remonter Hollande dans les sondages. Aucun doute, les valeureux communards qu'il admire, pour cela, lui aurait crever le bide... Comme Hollande, Renaud pense qu'il suffit de dire les choses pour qu'elles soient faites... Hélas, il n'en est rien, et l'histoire du sinistre pingouin se résume à ce détestable constat. Il ne suffit pas d'évoquer un problème, pour qu'il soit résolu. L'alcoolisme est une très longue maladie. Renaud, comme n'importe quelle victime de ce fléau, subira de possibles rechutes. Croyons à la réussite de sa désintoxication...