Nicolas Sarkozy, les sept erreurs fatales…
Première erreur de Nicolas Sarkozy, avoir commencé son mandat en dînant au Fouquet’s avec Johnny Halliday et leurs amis Bolloré and co, pendant que le peuple qui l’avait élu commençait à se serrer la ceinture, victime des égarements de la gestion de l’Euro. Deuxième erreur avoir fait entrer au gouvernement des socialistes ou personnalités de gauche dont je tairais les noms, tant il convient de les oublier. Troisième erreur, l’invitation à Paris de Mouammar Kadhafi qui en profita pour installer sa tente sous le nez de ses plus résolus détracteurs. Quatrième erreur, la nomination en 2010 de Michel Charasse au Conseil Constitutionnel. Cette sotte décision parvint à éloigner définitivement de Nicolas Sarkozy et de l’U.M.P. tous les électeurs du Front National qui avaient permis son élection. Cinquième erreur, avoir écouté ce crétin filiforme de faux philosophe nommé Bernard-Henri Lévy et engagé les troupes françaises dans la guerre en Lybie. Le Nanar de gauche avait essayé d’entraîner François Mitterrand dans une guerre en Bosnie, sans aucun succès. Sixième erreur, n’avoir pas compris qu’il était battu d’avance tant un anti-sarkozysme surdéterminé avait envahi et convaincu le pays. Il fallait offrir à François Fillon la chance qu’il méritait de continuer à diriger la France, ce qu’il avait fait avec talent pendant le quinquennat. Septième erreur, sa perte de confiance des électeurs, et ce pouvoir laissé aux médias de démolir son action tous les jours. Ses conseillers étaient trop inexpérimentés. La preuve que la jeunesse ne fait pas tout. Des erreurs, il y en eut beaucoup d’autres, comme de promettre une énorme indemnité à Christine Boutin pour son désistement. Une fois seulement, Nicolas Sarkozy eut pleinement raison, ce fut le soir de sa défaite, lorsqu il reconnut la totale responsabilité de son échec. Avec le concours de François Bayrou et du Front National, il a laissé la victoire à François Hollande qui tous les jours se couvre de ridicule. Il faut le voir marcher le menton relevé comme un mouflon à manchettes cherchant sa pitance quotidienne au sommet du Mont Cervin. Nicolas Sarkozy devra dans l’avenir se tenir éloigné des préoccupations politiques de la Nation. Il n’a pas donné de la droite française une bonne image. Les Français le savent. Pas de retour possible. Nicolas Sarkozy doit éviter, contrairement à l’attitude ambiguë de François Bayrou, d’apparaître dans les médias manipulateurs, comme l’homme du retour providentiel. François Fillon suffit à nourrir nos espérances.