Olivier Houg n’est pas lyonnais…
Il ne viendrait pas l’idée, à un vrai lyonnais de reprocher à Olivier Houg d’être stéphanois. J’adore la ville de Saint-Etienne, depuis toujours. Olivier Houg est un débineur congénital. Il faut qu’il casse ses jouets, comme un vilain bébé impoli jusqu’au grotesque. Olivier Houg vit un échec, celui de son installation à la Confluence au départ avec Georges Verney-Carron. Entre manipulateurs patentés, l’amour était promis à une fin rapide. Pas d’intérêt de s’installer à la Confluence pour une galerie, sans la Biennale d’Art Contemporain de Thierry Raspail. A ce propos l’impérieux Olivier Houg déclare : « la vraie locomotive c’est moi, car c’est une histoire d’amitié et de réseau. » Olivier Houg aurait des amis… Tiens donc, bonne nouvelle. Et, il y a combien de temps ?... Deux années c’est long sans la Biennale. Le reste du temps, il faut vivre. Olivier Houg l’a appris à ses dépens. Olivier Houg, imprévisible et improbable, a toujours bénéficié de soutiens éminents, envers lesquels, il se montra toujours très ingrat, ce qui correspond à sa nature profonde. Denise Mermillon, animatrice courageuse de la galerie Saint-Georges, en fit la très amère expérience. Après lui avoir pompé ses artistes et ses clients, Olivier Houg s’enfuit pour s’installer, dans la rue Désiré. Il fit par Denise Mermillon la rencontre de Paul Dini, mécène aveugle, à l’époque, auquel, il permit de monter sa collection, d’ailleurs souvent moyenne, comme me le disait un jour, le galeriste en retraite, Jean Charvériat. Olivier Houg n'a jamais eu aucun goût. Mais alors aucun, une véritable infirmité. Et voici, Olivier Houg qui étale sa suffisance dans les pages du quotidien Le Progrès. Dire qu’il a la grosse tête, ne correspond plus à rien. Le cerveau d’Olivier Houg flotte désormais, dans une mappemonde. Il déclare à propos de son salon de galeries emprunté, comme tout ce qu’entreprend Olivier Houg, cette fois à l’exemple de la Fiac ou d’Art Paris : « Lyon n’intéresse pas les galeries ». Malheureuse andouille. Excusez-moi cela m’a échappé… Votre salon est nul, et tout le monde le sait dans le milieu des arts plastiques de Nantes à Strasbourg, de Lille à Marseille, et bien entendu, dans la Capitale. Le temps est passé, Olivier Houg n’est plus crédible, à Lyon. Il fut expert auprès de commissaires-priseurs, comme De Baecque ou Conan. Ils furent obligés de le mettre à la porte, pour des raisons qu’il est préférable de tenir au silence. Il ne reste plus à Olivier Houg que l’expertise chez Chenu, où, il remplace avec difficulté, le sinistre Bernard Gouttenoire, lui-même, éjecté par l’étude Chenu, pour des raisons que la décence me réclame de taire. Olivier Houg n’a ni nez, ni flair en matière de sélection d’artistes. Il a jeté son dévolu sur un artiste stéphanois, Eric Manigaud, un suiveur. Les seuls artistes que peut identifier Olivier Houg sont les suiveurs. Son encéphale au demeurant amolli, s’affole. Tiens, ça, je l’ai vu quelque part. Et oui, il l’a vu quelque part. Et nous aussi. Dommage ? Eric Manigaud n’échappe pas à cette règle. C’est un suiveur. Sur la page d’en face, la même journaliste, Isabelle Brione, consacre un article à Guignol. Olivier Houg et Guignol, voici ce qu’on appelle le sens du rapprochement. Dans le monde des arts locaux, Olivier Houg se prend pour une locomotive. A Lyon, il est déjà surnommé : Tchou !… Tchou !…