Patrick Buisson, au nom d'une haine diabolique...
Jamais homme politique français ne fut aussi injustement traité que Nicolas Sarkozy. Je vous l'accorde. Cet homme n'est pas sans défaut. Quel est le principal ? A mon humble avis, il est trop impulsif. Lorsqu'il entra à l'Elysée, la tâche n'était pas simple. Même affaiblie, par les folies de Dominique Strauss-Kahn, et la sottise de Ségolène Royal qui voulait, entre autres niaiseries, concevoir un corps de gendarmes pour raccompagner « les gendarmettes » chez elles, la gauche était beaucoup plus puissante qu'aujourd'hui. Sarkozy, contre toute attente, fit passer la loi sur la réforme des retraites, en limitant les protestations de ses opposants. Au contraire, avec Hollande, nous en avons toutes les semaines, ou presque. Sarkozy devait manoeuvrer. Mais, il fit l'erreur immense d'offrir à des « gauchos » comme Kouchner, des fauteuils de ministre, de permettre à Michel Charasse d'entrer au Conseil Constitutionnel, où il siège encore. La Droite et l'Extrême-Droite qui l'avaient en partie élu ne lui pardonnèrent jamais. C'est ce qui lui fit perdre l'élection de 2012. La trahison de l'ignoble Bayrou, et les mots d'ordre de Marine Le Pen pour permettre l'élection d'Hollande, n'arrangèrent rien de la situation de Sarkozy. Bayrou est un sicaire. Ordinairement, il frappe dans le dos. Et la nuit... Mais, cette fois, Alain Juppé l'a poussé, en urgence, à prendre la parole devant les caméras de télé, pour crier à l'imposture au sujet de l'attitude de Sarkozy face aux manifestants dans l'affaire du CPE de Villepin. Des preuves, il n'y en a pas. L'infâme Bayrou veut un fauteuil de ministre enjuppé. Il est prêt à tout. Hollande, plus bas que jamais, dans les sondages, largement, en-dessous de 10% est lâché par tous, et toutes. Les courtisans s'enfuient de l'Elysée. A quelle date, le départ de Julie Gallet ? Je pense qu'elle est remplacée, depuis plusieurs mois, peut-être par Audrey Azoulay. A Gauche, Marie-Noëlle Lienemann le dénonce, Anne Hidalgo le méprise, Jean-Luc Mélanchon l'exècre, et les récalcitrants du Parti Socialiste revivent de sinistres souvenirs de l'époque, où, Hollande était premier secrétaire. Quant à Manuel Valls, il se terre. Il s'enterre. Tant mieux ! Hollande est en crise. Le bipolaire est surexcité. Il invoque Patrick Buisson qui publie un bouquin de ragots malodorants. Il lui donne la parole sur toutes les chaînes de radio et de télé. Au Vingt heures. Les journalistes ont reçu des ordres. Surtout, laissez le baver à l'infini. Plus il salira Sarkozy, plus, je pourrai me concentrer sur Juppé. Mais, hélas, Patrick Buisson en fait trop. Avec ses enregistrements dissimulés, il est aux limites du ridicule absolu. Il fait peur. Et, les Français détestent la peur. Ils comprennent que Patrick Buisson n'exprime que ses regrets, et ses remords d'avoir perdu le pouvoir. Pourtant, Patrick Buisson dirige toujours la chaîne Histoire. Cette Histoire que les socialistes avilissent sans trêve. Hollande sait très bien que la force de Sarkozy réside dans sa détermination. Son impulsivité, s'est-elle transformée de défaut en qualité fondamentale? Le pays doit changer. Et, par pour plus de permissivité. Chacun doit assumer ses devoirs, s'il veut conserver des droits. Les chiens aboient. La date de la présidentielle est encore loin. Les primaires des Républicains sont loin d'être jouées. Les Français défendent toujours les grands martyrs. Sarkozy par la maladresse d'Hollande apparaît désormais comme une victime, oui, un martyr, et donc, par la force de son caractère à surmonter des épreuves douloureuses, il a encore toutes ses chances d'être, pour un second mandat, président de notre République.