Sur Cnews, pour éviter un désastre, Gérard Collomb joue au renard « politichien »
Il faut dire qu'Etienne Blanc ne fait pas grand chose pour démontrer ses chances de victoire face au renard Gérard Collomb et au serpent David Kimelfeld. Gérard Collomb furt un adepte fervent des silences grandiloquents. Cela semble paradoxal, mais, pour Gérard Collomb pendant longtemps, le silence était d'or pour favoriser dans l'ombre ses magouilles soutenues par la franc-maçonnerie à laquelle il appartient, et qui lui permet d'envahir les écrans de télévision, alors qu'Etienne Blanc demeure dans l'anonymat. Quand le premier vice-président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes se décidera-t-il à entrer en campagne avec une efficace distribution d'affiches et de tracts à son effigie? Pour l'instant, il semble plus occupé à prendre un apéritif d'été avec ses amis à la Confluence. Dommage, les Lyonnais et les Lyonnaises s'impatientent. Jamais Gérard Collomb n'a subi autant d'humiliations : le mépris avec lequel on a traité son épouse Caroline Collomb, les traîtrises du serpent Kimelfeld, et de la marionnette bouffie de suffisance, Georges Képénékian auquel Collomb avait confié indignement les clés de la ville de Lyon. Astucieux comme une vieille toupie dans un abribus, le roué Gérard Collomb fait une proposition que David Kimelfeld, s'il n'est pas soutenu par Emmanuel Macron refusera sans aucun doute : laisser Collomb prendre la mairie mais aussi la Métropole pendant 36 mois. L'actuel président de cette institution, lui succédant à ce terme. Que de temps perdu sur le dos de l'électorat lyonnais! Gérard Collomb en est arrivé à la période des aveux. Il déclare à Jean-Pierre Elkabbach : « Je fus le premier à soutenir Emmanuel Macron, mais je ne pensais pas qu'il serait président de la République. » Pourtant, il ne fallait pas être devin pour comprendre qu'après l 'élimination de Sarkozy et de Fillon et le désistement crétinesque de Hollande, Emmanuel Macron avait toutes ses chances face à la pagailleuse et bégaillante fouilleuse de notes, Marine Le Pen. Autre révolution collombinesque, l'actuel maire de Lyon vient de révéler qu'il avait offert son siège à l'Hôtel de ville à Emmanuel Macron, en cas de défaite à la présidentielle. Je ne sais pas ce que vous en penser, mais je trouve que cela pue la très vieille politique, celle qui devait disparaître des écrans radars.