Vente Bullukian, le scandale continue...
Incontestablement, la vente de la collection de tableaux de Léa et Napoléon Bullukian était illégale. Pourquoi ? Parce ce que les tableaux n'appartenaient pas à la Fondation Bullukian, créée récemment, en 2011, soit plus de vingt-cinq ans, après la mort de Napoléon Bullukian. Napoléon Bullukian, je le rappelle, les offrait dans son testament olographe, à la ville de Lyon, contre la charge de concevoir un musée. La ville de Lyon refusa cet engagement. Les tableaux ne lui appartiennent donc pas. A qui sont-ils ? Et pourquoi, étaient-ils à la Malmaison ? Tout simplement, parce que le Pr. Pierre Marion, administrateur des dernières volontés de Napoléon Bullukian, n'avait trouvé que ce lieu, pour les entreposer, dans la perceptive de la constitution d'un futur musée. Le Pr. Pierre Marion, homme d'une haute éthique, a beaucoup souffert de cette situation. On peut dire que « certains », ont comme des ingrats, trahi sa mémoire. La collection de tableaux était donc « hébergée » à La Malmaison, sans être la propriété de l'association Bullukian, alors attachée à la Fondation de France qui n'avait aucun droit de les vendre, ni hier, ni aujourd'hui. Ce qui est terrible, c'est qu'après la pitoyable vente du samedi 27 septembre 2014, le tripatouillage continue, toujours aussi illégalement, à la galerie de Pascal Laguerre, rue Auguste-Comte qui vient ces jours-ci, de vendre une toile de Jean Fusaro, pour 18 000€. A qui, va cet argent ? A la Fondation ? A Pascal Laguerre ? A Jean-Pierre Claveranne qui devra, un jour prochain, produire des livres de comptes. De plus, Jean-Pierre Claveranne, maladroit disciple de François Hollande, continue à se moquer du monde. Il déclare niaisement, dans le journal le Progrès, information reprise par la revue Lyon People que le produit total de la vente s'éleva à la somme de 500 000€. Ah bon ! Ne faut-il pas, pour comprendre ce chiffre dans ses détails, déduire de ce montant les 370 000€, sans les frais, atteints par le « fauteuil de dignitaire chinois » qui n'était estimé au départ, par les priseurs incapables, que sont Anaf, Martinon, Jalenques et Vassy qu'entre 500 et 700€ ? Oui ! Des irresponsables ! Combien reste-t-il ? 130 000€, auxquels, il faut enlever le montant de la vente des autres meubles chinois, environ 30 000€. Que reste-t-il, pour la vente bradée des toiles des maîtres de l'école lyonnaise de peinture : Girin, Chancrin, Couty, Carlotti, Henri-André Martin, Lévigne, Tajana, Fusaro, Montet, etc ? 100 000€. Une insulte. Une infinie marque de mépris, pour les artistes lyonnais. A peine 1000€ par œuvre (certaines furent vendues à 150€). Une honte. Alors qu'il faut tout entreprendre, pour défendre l'histoire des arts plastiques à Lyon, au XXe siècle. Mais, revenons à la question essentielle. A qui appartenaient ces tableaux, avant cette illégale dispersion ? Nous avons vu qu'ils n'étaient pas la propriété de la ville de Lyon, dont le premier adjoint, Georges Képénékian, est aussi Vice-président de la Fondation Bullukian. Nous avons compris qu'ils n'étaient pas non plus, par un acte officiel et légal, la possession de la Fondation Bullukian. Alors, à qui sont-ils, me direz-vous ? Nous savons qu'aucun héritier ne peut prétendre à cette propriété. Aucun ne l'a fait, à notre connaissance. Alors, sans héritier légitime, à qui attribueriez-vous ces multiples toiles ? Eh bien, à l'Etat français !... Jean-Pierre Claveranne, avec la complicité de Georges Képénékian, premier adjoint du maire de Lyon Gérard Collomb, et, avec l'assentiment de tout le Conseil d'administration (auquel, appartient Sylvie Ramond, directrice du musée des beaux-arts de Lyon) a dépouillé l'Etat français d'une somme considérable, 500 000 €. Et, la vente se poursuit à la galerie de Pascal Laguerre. Quel est le montant des ventes qu'il encaisse, sans scrupule ? Nous voudrions le savoir. L'Etat français est en droit de le savoir. Tous ceux qui participent au silence, aux mensonges entourant cette affaire, en sont aussi les complices ! Que va faire l'Etat français ? Je vous le demande... Cette affaire est donc très loin d'être terminée. Les amoureux de l'honnêteté, de la justice, et de la défense des arts à Lyon, ne pourront que s'en féliciter... Aidez-nous, à transmettre ces informations autour de vous !...