Vente illégale de la collection Léa et Napoléon Bullukian...
Georges Képénékian, Jean-Pierre Claveranne, Sylvie Ramond, Gérard Collomb portent, chacun à leur niveau, une responsabilité indéniable dans l'affront qui est fait ce jour aux vœux de Napoléon Bullukian, et à l'action du Professeur Pierre Marion, administrateur des dernières volontés du grand mécène. L'action de tous ceux qui défendirent un jour les arts plastiques, à Lyon : René Deroudille, André Mure, Jean-Jacques Lerrant est bafouée par Jean-Pierre Claveranne, et ses amis. Après avoir beaucoup étudié les documents en jeu dans cette affaire, avec Roland Ehret, secrétaire général honoraire de l'Ordre des avocats, je suis certain que les œuvres d'art incluses dans la collection Napoléon Bullukian furent données à la Ville de Lyon, avec à sa charge le devoir de construire un musée, pour les accueillir dans le huitième arrondissement. Pierre Marion voyant que la ville de Lyon n'assumait pas cette exigence testamentaire, aménagea la respectable demeure de Napoléon Bullukian : « La Malmaison » (qui sera livrée aux pelleteuses des démolisseurs, dans quelques jours) en musée provisoire, où, il organisa de nombreuses expositions remarquables. La ville de Lyon, propriétaire des dites œuvres, ne peut les vendre à personne, puisqu'elles constituent le fonds qui doit permettre la constitution d'un musée Léa et Napoléon Bullukian. Oui, la ville de Lyon ne peut pas les vendre. Nous sommes bien d'accord. Et encore moins, la Fondation Bullukian qui pourtant donna mandat au commissaire-priseur, venu de Clermont-Ferrand, pour exterminer cette collection hautement estimable, avec ses nombreuses toiles de Jean Couty, de René Chancrin, de Max Schoendorff, de Jean Fusaro, etc. La ville de Lyon aurait-elle cédé ces œuvres d'art à la Fondation Bullukian ? Existe-t-il un document signé du maire de Lyon Gérard Collomb, ou de son adjoint à la culture, Georges Képénékian, le démontrant ? Quand bien même serait-il véritable, il serait inutile, puisque la ville de Lyon n'a pas le droit de céder la collection d'œuvres d'art de Napoléon Bullukian offerte par testament. Le seul devoir de la ville de Lyon, et, ce qui lui donnerait titre de vérité final, serait qu'elle édifie le musée désiré par Léa et Napoléon Bullukian, pour abriter ce qu'ils considéraient comme leurs trésors. Si, les œuvres sont vendues, il ne sera plus possible de faire ce musée que rêvait Napoléon Bullukian avec la totalité de ses acquisitions. La Fondation Bullukian, et son président, Jean-Pierre Claveranne ne peuvent opposer qu'ils ont conservé les meilleures pour les présenter un jour. Le projet de Napoléon Bullukian reposait sur un ensemble, et non, sur une sélection.Voici, pourquoi la vente du samedi 27 septembre, à 14h30, est illégale. Voici la démonstration de la politique culturelle menée par Georges Képénékian au nom du maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb. Elle est scandaleuse. Vous avez été nombreux à réagir à mon action, sur ce blog. Je vous remercie de votre soutien. Mais, notre action ne cessera pas avec cette vente menteuse et frauduleuse. Nous continuerons notre combat, pour la défense des artistes lyonnais et régionaux, gravement blasphémés, pour le souvenir d'un arménien courageux, exemplaire Napoléon Bullukian, tellement attaché à la cause arménienne, qui serait horrifié par les mésactions du Conseil d'administration de la Fondation qui porte son illustre nom. Le déshonneur est à jamais gravé sur le front de ses membres parjures : Georges Képénékian, Sylvie Ramond, Jean-Pierre Claveranne, etc... J'ai honte pour eux, et à jamais...