Vente Jacques Truphémus, François Péron le priseur goguenard…
Pendant la vente organisée dans la salle Ravier. Il y avait de nombreuses personnes attirées par le bruit des sirènes médiatiques, comme la télévision locale, ou le journal Le Progrès, et son employée zélée, Françoise Monnet. Mais, pas autant que nous pouvions le craindre. Pourtant, le milieu élargi par tous les côtés, avait été copieusement arrosé de catalogues, avec en couverture une photographie d’un Jacques Truphémus, bien penaud. Beaucoup s’en allaient, dès qu’ils comprenaient dans quelle embuscade de priseurs, ils étaient tombés. Hélas, sous le marteau mendiant, hésitant, penaud de François Péron, la déception était souvent au rendez-vous. Pas d’explosion de prix. Les acheteurs étaient circonspects, et, ils avaient bien raison. Cela n’empêchait pas le facétieux, François Péron, de nous anéantir sous des plaisanteries stupides : « Voici une mer. Oui, c’est une mer. C’est beau la mer ! » Pauvre garçon ! Je vous le demande, peut-on faire plus lourd, plus disgracieux ? Il faut dire que François Péron, dont le but était de tout vendre, n’était pas regardant. Il est facile de comprendre que pour François Péron, comme pour tous ses confrères, selon l’expression populaire lyonnaise : « Tout ce qui rentre fait ventre… » Tout en s’esclaffant, François Péron, pratiquait un sexisme de mauvais aloi : « 800€ pour Madame. Non, Monsieur. Pas vous. D’ailleurs, vous n’êtes pas une dame ! » Comme, Il était ridicule, le pauvre François Péron ! S’inspirait-il d’un autre ridicule, le plumitif B.G qui pataugeait à l’avant-scène, sous les yeux du pseudo expert, Olivier Houg. Quelle vision cauchemardesque ! Malheureux Jacques Truphémus, cette mascarade était indigne de vous, et de vos hautes exigences picturales. J’espère avoir réussi à faire entendre à certains que cette vente était une humiliation pour le scrupuleux Jacques Truphémus. Son héritier, Thierry Laurens porte une énorme responsabilité dans cette vilaine affaire. Car, l’épisode des droits de succession n’explique pas tout. Il y avait des possibilités d’agir avec plus de dignité, comme l’aurait souhaité, Jacques Truphémus, esprit élevé. Alain Vollerin