Vente Truphémus, François Péron et Antoine Bérard font des dizaines de cocus !...

Mercredi, 26 Septembre, 2018 - 12:12

Ils ont trompé les amateurs de l'œuvre de Jacques Truphémus !...

  L'héritier, Thierry Laurens est en grande partie responsable de ce fiasco. Il était présent aux côtés des priseurs, comme le capitaine Achab emporté par Moby Dick, la créature d'Herman Melville. Thierry Laurens, par son inculture, est responsable du naufrage de la cote et de la réputation du peintre, Jacques Truphémus. Françoise Monnet, journaliste désinformée, et empirique du journal lyonnais, le Progrès, accepta d'être la complice de cette mascarade dont furent victimes les acquéreurs cocufiés dans leur amour des toiles du natif de Grenoble. En effet, en achetant des œuvres non-signées, et, surtout, inachevées, les acheteurs s'exposèrent à des pertes considérables. Qui accepterait de racheter, une fois l'enthousiasme artificiel retombé, cette part de la production de Truphémus qu'il ne voulait pas mettre en vente ? Cette séance fut un fiasco, malgré sa médiatisation trompeuse. Ce fut une honteuse braderie : des huiles des débuts entre 650 et 850€, un paysage d'Italie, et, une Mer à Nice pour 850€ et 900€, une plage du Nord (point culminant de l'œuvre de Truphémus en 1966) à 1100€, une nature morte de 1980 à 800€, des pinceaux et une palette (huile sur toile) de 1985 à 600€, etc. Sinon, de nombreuses œuvres se vendirent dans une fourchette située entre 1150€ et 5500€, avec une exception, et, une seule, une composition « Intérieur de café, soir, peinte aux environs de 2010 » inscrite dans la célèbre série des cafés lyonnais qui firent la gloire de cet artiste. On pouvait attendre beaucoup mieux sur l'ensemble de cet événement, surtout en sachant que la galerie Claude Bernard, à Paris, seul véritable défenseur de l'œuvre de Jacques Truphémus, vend encore ses toiles entre trente et cinquante mille euros. Thierry Laurens, l'héritier ingrat, manque de respect à son oncle. Pourquoi a-t-il confié à des priseurs incompétents, ignorants de l'histoire des arts, et de l'école lyonnaise, l'estimation et la dispersion d'une partie de l'œuvre de son oncle, si regardant sur les pérégrinations de ses productions. Les priseurs dans cette sinistre affaire, n'ont pas hésité à mentir au public, à pliusieurs reprises. En effet, il ne s'agit pas des contenus des ateliers de Lyon, et des Cévennes. Croyez-vous que Jacques Truphémus n'a produit qu'une si infime quantité de toiles et de dessins ? Les menteurs priseurs, et leur pseudo expert, Olivier Houg, évoquent la réalisation de vingt toiles par an. Je ne le crois pas. Il a peint beaucoup plus que cela, surtout dans sa jeunesse ! Mais, même avec vingt toiles par ans, en soixante-quinze ans de carrière, Jacques Truphémus aurait conçu autour de mille cinq cent œuvres ! Nous sommes bien loin des mensonges coupables de ces priseurs inconséquents et dangereux, pour la ruine qu'ils occasionnent de tout un pan des arts, à Lyon. Que deviendront les œuvres absentes de leur inventaire approximatif ? La responsabilité de cette pantalonnade incombe à l'héritier, Thierry Laurens. L'œuvre de Jacques Truphémus méritait d'être mieux conservée pour être analysée, et, faire l'objet de conférences, et d'expositions. Je crois que l'appétit des collectionneurs pour les œuvres de Jacques Truphémus est largement rassasié, et que sa cote souffrira durablement de l'échec du 22 septembre 2018, à la salle Ravier. Thierry Laurens a failli à sa mission. Il apparaît désormais comme un homme intéressé, et, très mal conseillé, une sorte de fossoyeur maladroit et naïf.