Vœux du Département du Rhône, dignité et solidarité s'exprimèrent dans les propos de Christophe Guilloteau...
La semaine fut harrassante pour Gérard Collomb. Moqué par les journalistes pendant les vœux du maire du 2e, hué pour son retard, par la foule qui l'attendit plus d'une heure à la mairie du 6e, Gérard Collomb dut subir le discours chaleureux, mais, rigoureux de Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, qui ne lui accorda pas, avec raison, la possibilité de prendre la parole. Et, pour nous dire quoi ? Que, pendant quinze ans, il fit des travaux dans la ville de Lyon ? Les Lyonnais en ont beaucoup souffert. Il serait normal qu'ils trouvent enfin, un peu de repos. Pas du tout, Gérard Collomb poursuit sa course folle, en livrant la Cité aux bruits des pelleteuses. On roule mieux, à Lyon ? Peut-être, mais, on ne peut pas stationner. Gérard Collomb a puni les Lyonnais en leur infligeant sur les grandes artères, dans le Centre, partout, où, il peut, des amendes à soixante euros. Et, il est tout content. Imaginez la charge supplémentaire pour les commerçants, pour tous ceux qui viennent en ville pour des raisons professionnelles ! Gérard Collomb est autosatisfait. Il arbore un large sourire niaiseux qui vire à l'aigre et au menaçant, lorsqu'il est contrarié. Il fait alors une tronche à faire peur. Au contraire de Christophe Guilloteau, d'Etienne Blanc (regrettablement absent), de Pascal Blache, Gérard Collomb véhicule une image de vieillard cacochyme. Il devrait se retirer pendant qu'il est encore temps. Pas de dynastie Collomb, les Lyonnais majoritairement, ne veulent pas de Caroline Collomb. Devant la menace persistante des gilets jaunes, nous pouvons nous réjouir de la démission du ministre d'Etat (oui, dans quel état !). Christophe Castaner assume parfaitement une situation dangereuse, face à laquelle, le maire de Lyon aurait, une fois encore, révélé ses limites. Magouilleur impénitent, Gérard Collomb se croyait invulnérable. Les événements de cette semaine révélèrent qu'il ne l'est pas, même, lorsqu'il s'entoure de ses grotesques généraux de pantalonnade : Richard Brumm, Georges Képénékian, Jean-Michel Aulas, taciturne après l'élimination de l'Olympique lyonnais en Coupe de la Ligue, etc. L'heure de la révolte sonne, Gérard Collomb ne convainc plus, il est fragile, et ce n'est pas fini. La ville de Lyon est livrée, depuis quinze ans, aux trafiquants et aux imposteurs ! Amis, soyez vigilants !...