14 novembre 2018, joyeuses fêtes du Beaujolais Nouveau à l'Hôtel du Département du Rhône
Le Président Christophe Guilloteau recevait en majesté et dans la tradition. Il prit la parole pour dire les mérites des vignerons du Beaujolais, leur dur labeur pendant une année, leur concurrence déloyale qu'ils affontent avec courage, et cette revanche éclatante pendant la sortie du Beaujolais Nouveau (50% à l'exportation mondiale, dont la moitié au Japon). Christophe Guilloteau, qui a longtemps vécu au Breuil, distingua les mérites de la famille Dupeuble et particulièrement une figure féminine déterminée, Ghislaine Dupeuple. Il céda la parole au directeur général du Progrès, Pierre Fanneau, qui rappela l'implication du journal à cette manifestation depuis plus de dix ans. Ensuite, ce fut le nouveau président d'Inter Beaujolais, Robert Proton de La Chapelle, dont le grand-oncle fut adjoint à la culture pendant de nombreuses années. Christophe Guilloteau sait parfaitement mettre en place tout le faste nécessaire à ce genre de célébration. Parmi les très nombreux convives (près d'un millier), il y avait l'avocat Etienne Blanc, candidat redouté par Gérard Collomb aux futures élections municipales. Depuis sa démission du ministère de l'intérieur, Gérard Collomb n'est plus le même. On le sent tendu. L'affaire Benalla, pour laquelle il fut suspecté d'avoir menti devant la commission un sinistre lundi matin, aura fait des ravages dans ses relations avec son protégé le président, Emmanuel Macron. Etienne Blanc et Gérard Collomb étant côte à côte, je dis à Gérard Collomb en désignant Etienne Blanc : « Voici cette fois, un dangereux concurrent ». Gérard Collomb, un rien méprisant, haussa les épaules. Le yeux dans les yeux, nous eûmes cette conversation. : « En fait, Gérard, vous n'avez qu'un seul véritable concurrent, c'est vous-même. Vous êtes trop âgé. Chaque fois que j'évoque votre candidature, on me répond: « Il est trop vieux ». Ce à quoi il rétorqua, en faisant référence à Georges Clemenceau, candidat à sa réélection, à 76 ans. Le Beaujolais délie toujours la langue du maire de Lyon qui eut de la peine à retrouver son siège. Dans la foule figurait un renégat, un diviseur, le maire du 6e, Pascal Blache. La logique le fera rentrer dans le rang. Nous vîmes aussi Emmanuel Hamelin et Olivia Thibault-Hamelin, Christel Reynaud, journaliste expert, Hervé Banbanaste, avocat pénaliste renommé, Nercès Doroumian, expert-comptable avisé, Jacques Gouttebarge venu de Vourles avec son épouse Annie, fabuleux président de l'association Docteur Clown, Richard Martinez, diffuseur de presse, Eric Pécoud obstiné marchand pour les Cafés Folliet, Arlette Hugon, Stéphane Pelletier et le DJ avec lequel il anime une boîte de nuit à Paris, boulevard Sébastopol, Brahim Zaïbat, Georges Matray, compagnon émérite du Beaujolais en habit traditionnel, le juge Alain Courroye, l'avocat exeplaire Joseph Aguera, Erick et Elodie Roux de Bézieux, etc. Cet hommage au Beaujolais Nouveau était le premier. Nous félicitons Christophe Guilloteau, préside du département, compagon du Beaujolais, ainsi que Pierre Fanneau, président du journal Le Progrès pour cette avant-première mondiale très réussie. Alain Vollerin