La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Ali Bab / Flammarion

Vendredi, 7 Juin, 2013 - 08:35

Avec Brillat-Savarin, avec Auguste Escoffier, Ali Bab figure parmi les références absolues.

Gastronomie pratique. Henri Babinski (1855-1931) fut formé pour devenir ingénieur à l’Ecole des Mines en 1874. Pendant ses recherhces minières à l’étranger, il découvrit de multiples manières de cuisiner. En 1907, il publia un premier livre contenant plus de 5000 recettes accompagnées de textes sur l’histoire de l’art culiniare, sur les produits. L’édition de 1928 atteindra plus de1000 pages. Celle-ci en comprend 1288. Parmi les recettes mythiques, la poularde demi-deuil, le ragoût de mouton aux pommes de terre ou aux navets, plat familial qui berça mon enfance vaisoise. Ali Bab n’hésite pas à invoquer les Grecs, les Perses, les Hindous, les Hébreux, les Romains, les Assyriens, et même les temps préhistoriques. Après cela, personne n’a le droit de demeurer dans l’ignorance. Les têtes de chapitres sont énoncées en des teermes dignes du professoral Jean Clair : « considérations générales sur les principaux procédés de cuisson des aliments, leur classification et quelques définitions ». La jeunesse trouvera ici de quoi combler les manques causés par une éducation lacunaire. Après cette lecture elle connaîtra tout des fonds de cuissons, glaces de viandes, essences, fumets et appareils. La législation plus rigoureuse qu’à l ‘époque d’Ali Bab, oblige à certaines précautions. Si vous manquez d’idées, Ali Bab confie comment il comprenait l’organisation des rep as d’amis : « Il serait si simple d’introduire dans les invitations la formule suivante : « on se mettra à table à elle heure précise », et de s’imposer la règle absolue de ne jamais attendre personne ». Et si nous lancions la redécouverte du shlodnik (rafraîchissement issu de la cuisine slave, à base de feuilles d’oseille et de betterave) ? Le meilleur des cadeaux à faire à tous ceux qui rêvent d’être un jour cuisinier. Contient un surprenant traitement de l’obésité des gourmands et une table alphabétique. Relié. Couverture cartonnée avec tranchefile et marque-page tissu. Format : 26 x 18,5 cm. 39,90€