Arsenic, le laboratoire lyonnais de la gastronomie contemporaine...
Retenez bien ce prénom, Julien. Le nom, Rivoiron, vous le connaissez déjà. Il s'agit du patronyme du plus habile défenseur de l'art du bouchon lyonnais, Yves Rivoiron, à l'enseigne du Café des Fédérations. Julien, lui, a choisi la gastronomie contemporaine, et, l'enseignement d'un des plus fabuleux restaurateurs français, Christian Têtedoie. Julien a 25 ans. Il fut 2 ans aux Etats-Unis, puis, pour la même durée, à Londres. Je vous recommande, pour débuter, le maquereau (qui rappelle les rillettes de Chez Léa la Voûte), céleri et Granny Smith, ou, le chèvre, figue et oignon rouge. Ensuite, vous serez comblés avec le veau, carotte et choux, et, pour finir légèrement, dans le sucré, la pêche, amande et Shizo. Comme en Art contemporain, on demande aux protagonistes de nous surprendre. A l'Arsenic, vous ne serez jamais déçus. Julien Rivoiron maîtrise parfaitement son métier, mais, il doit s'émanciper de l'influence de Christian Têtedoie qui a beaucoup évolué, depuis l'époque, où, Julien était stagiaire aux Terrasses de l'Antiquaille. En salle, Mathieu Lher qui joue avantageusement le rôle de sommelier, nous conseilla des breuvages surprenants, indéfinissables, mais très agréables, comme le Blanc Public du domaine de la Rialtière chez Sylvia et Pierre Michelland, puis, un vin du pays d'Oc : Little James / Basket Press 2014 de chez Louis et Cherry Barrual à Saint-Cosme, et enfin, un Tissu de Syrah 2013 de chez Laurent Bès à Grignan. Bientôt, Julien sera remplacé par Alexis Lauriac qui fut second du Clos des Sens, dans la bonne ville d'Annecy. Désormais, l'Arsenic fait le plein. Il est prudent de réserver. Parmi la clientèle fidélisée, vous rencontrerez peut-être, l'ex-premier adjoint de la ville de Lyon, Jean-Louis Touraine, beaucoup plus paisible, depuis qu'il a rompu avec l'univers de la politique. Il peut s'adonner à ses plaisirs : la peinture de l'école lyonnaise, et, la haute gastronomie. Au moins, à l'Arsenic, il ne sera jamais déçu.