Aux Halles Paul Bocuse, 36e concours du meilleur saucisson à cuire...
Car, le vieil adage sera toujours vrai : Tout est bon dans le cochon. Mais, pour fabriquer des saucissons à cuire de cette qualité, il faut bien connaître son métier. Tous les postulants à la superbe médaille d'or sont des professionnels. Pour mener à bien ce concours, il faut un président avisé, il s'agit de Georges Bayard, charcutier et membre de la Confrérie de Saint-Antoine qui se cherche un nouveau bailli après la démission de Georges Matray qui délaisse le saucisson chaud pour les Compagnons du Beaujolais. Il était soutenu par de fidèles amis dont Jean-Marc Guillard qui fit ses débuts chez l'admirable, Jean-Paul Pignol, chez lequel, il rencontra son épouse, il y a quarante-sept ans. On voyait, Georges Matray, plastronner en grand habit, pendant la soirée mise en place par le président du Département du Rhône, Christophe Guilloteau, et, Pierre Fanneau, directeur du journal le Progrès, à l'Hôtel du Département pour la sortie du Beaujolais nouveau. Comme il est agréable de goûter quelques-uns des meilleurs produits charcutiers de la région. Les saucissons sont jugés sur la forme, et le goût. Rien n'échappe aux vénérables membre du jury, comme : Didier Massot (MOF), Paul Denis, François Bernard (MOF), Michèle Roche-Astier, Luc Henri, Serge Lafaurie, etc. Parmi les postulants : Philippe Morin, Frédéric Feray, Raphaël Rebattet, Charcuterie Bonnard, Gaetan Occulty (qui fut primé l'an dernier), Cédric Montaland fils de l'illustre, Christian Montaland, Christophe Vianes, Charcuterie Largeron, Gilles Schmitt, Salaison Michea, etc. Après une très sérieuse délibération, les cinq lauréats furent les vrais champions suivants : 1er prix, Médaille d'Or, Damien Broyer à Guereins, 2e prix, Médaille d'argent, Gilles Giroud à Villefranche-sur-Saône, 3e prix, médaille de bronze, Jean-Charles Ogier à Lyon, 4e prix, Bernard Taty à Tarare, 5e prix, Hervé Hayrault à Toussieu. En conclusion, le conseiller régional, Alain Berlioz-Curlet qui connaît la musique, prit la défense avec beaucoup de fougue des cochons français, et de la Confrérie de Saint-Antoine. N'hésitez pas, mangez du saucisson chaud, avant que ce ne soit plus possible !... Alain Vollerin