La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Aux Halles Paul Bocuse, pour l'amour du saucisson chaud...

Mardi, 21 Novembre, 2017 - 20:38

Un peu trop de sel, selon un avis unanime...

Le Bailliage de Lyon de la Confrérie de Saint-Antoine organisait vendredi 17 novembre 2017, le Prix du meilleur saucisson chaud, avec parmi les membres du jury : Georges Matray, Grand Bailly, Renée Richard, Georges Bayard, président, Alain Vollerin, Jean Brouilly, Daniel Rivoire, Albert Bonin, Henri Bourrain, etc. Il fallait juger la forme, l'apparence, et surtout, le goût. Les saucissons était présentés sur quatre tables, chacune notée par quatre jurés. Pourquoi, les charcutiers mettent-ils autant de sel, dans la production de leurs saucissons chauds ? Cette présence trop importante du sel gâte le goût. Tout est unifié, nos palais étaient troublés dans leurs appréciations. A ma table, il n'y avait qu'un seul charcutier, mais, d'une rare lucidité, et d'une très utile clairvoyance, Paul Denis, être paisible et souriant. Devant nous, il y avait sept saucissons de 600 gr. Je fus d'abord intéressé par le numéro sept. Il me semblait d'une sapidité, et d'une couleur intéressantes. Nous devions découper de petites tranches, pour faire notre opinion. Heureusement, au centre de la table, on avait mis de l'eau minérale, bien nécessaire, pour nous rincer la bouche, trop vite salée. Un chèque de 1100€ fut remis au Centre anticancéreux Léon Bérard, pour soutenir les nombreux enfants atteints par ce mal à ce jour, très imparfaitement curable. Le président, Georges Bayard pouvait compter avec le partenariat de vingt commerçants des halles Paul Bocuse dont : les huîtriers : Antonin, Merle, Rousseau, les charcutiers : Gast, Sibillia, et Célerier, lesfromagers : Mons, Mère Richard, Ets Beillvaire, et le boulanger : Philippe-Marc Jocteur. Soulignons la complète implication de la Socama, et de son directeur, Alain Berlioz-Curlet. et, de la Banque Populaire. Le jury, après comptage et recomptage des points, accordait le Troisième prix à Cédric Montaland, le Deuxième prix à Bernard Taty, et, le Premier prix à Gaëtan Duculty de la Maison Duculty, spécialisée dans les salaisons au Mont Pilat, à la Terrasse sur Dorlay. Ayons une bonne pensée pour Christian Montaland, le fervent charcutier de la rue Franklin, qui vient d'obtenir la Palme d'or de la terrine de canard, à Flers, en Normandie.