Café des Fédérations, Yves Rivoiron a cédé la place à Jean-Luc Plasse-Molette dans la joie et la bonne humeur…
Non pas, comme le jour de mon soixante-sixième anniversaire, mais, comme la journée mémorable, où, l’inimitable Yves Rivoiron céda les clefs des Fédérations qu’il avait reçues des mains de Roland Fulchiron, à Jean-Luc Plasse-Molette, par ailleurs, propriétaire d’un autre lieu emblématique, le Café de la Soie, à la Croix-Rousse. J’ai vu débuter Yves Rivoiron, il y a une vingtaine d’années. Au fil du temps, il avait tout compris de l’esprit lyonnais. Avec Arlette Hugon, et Jean-Louis Manoa, Yves Rivoiron occupait le sommet de la cuisine de bouchon. D’ailleurs, il affronta avec courage et détermination, Christophe Marguin, puis, Joseph Viola qui voulaient obliger les nobles bouchons lyonnais, à subir les outrages d’un label infâmant. Yves Rivoiron est parti la tête haute. Il n’avait de leçons à recevoir de personnes. 400 personnes sont venus lui dire, au revoir… En salle, comme en cuisine, il était irréprochable. A partir de 10 heures du matin, et, jusqu’à 1h30 du jour suivant, Yves ne cessa pas d’accueillir ses nombreux amis, autour des produits qu’il avait sélectionné avec attention : andouillettes de bobosse, et, beaujolais de chez Olivier Depardon, à Morgon, climat Les Charmes. Yves Rivoiron continuera à faire son vin avec Olivier Depardon. Il est question d’acheter une cadolle, pour partager quelques joyeux mâchons, où, nous retrouverons les joyeuses trognes de Bernard Copeau, Pascal Bonhomme, et de Jean-Louis Gelin. Yves Rivoiron, né le 2 février, fêtera en 2018, ses soixante ans. Il est plein d’énergie, et nous n’avons pas fini de le voir servir de bons pots, et de larges assiettes de gras double. Alain Vollerin