Christophe Roure va enchanter le palais de tous les gastronomes...
Entre les murs de notre bonne ville de Lyon, Christophe Roure vient d'aménager une magnifique Maison, avec le concours d'Alain et Dominique Vavro qui démontrent, une fois encore, la totale maîtrise de leur métier, mais surtout, leur immense aptitude à écouter, et à servir les plus vraies et les plus profondes motivations de leur donneur d'ordre. Christophe Roure qui était installé à Saint-Just Saint-Rambert, dans une gare désaffectée, au milieu de la campagne forézienne, est proche de la Nature. Toute la cuisine de Christophe Roure, né en Haute Loire, en 1970, à Craponne-sur-Arzon, est inspirée par un sincère culte des forces naturelles. Quel bel hommage il rend à l'âme des volcans d'Auvergne, avec ces brûleurs de bioéthanol conçus par un artiste de Volvic, Thierry Courtadon, sur lesquels des mots sont gravés : savoir, humilité, climat, modestie, etc. Quel courage il fallut à Christophe Roure et à son épouse Nati (que vous retrouverez à l'accueil ), pour abandonner leur charmant et paisible établissement, et leurs deux étoiles décernées par le guide Michelin. 35 couverts. En salle, nous avons retrouvé Romuald, responsable de salle, précédemment chez Paul Bocuse, sous la houlette de François Pipala. Parmi les amuse-bouches, célébrons la tomate cerise acidulée avec écume d'eau de tomate, gressins au Parmesan et crème de chèvre. Thomas, sommelier inspiré me recommanda un Savennières 2010, vin de Loire, de chez Patrick Baudouin qui fut en son temps, mis en avant par Curnonsky, prince élu des gastronomes. Il accompagna un foisonnement de parfums venus de l'océan, nommé, homard et gnocchis de calamar rafraîchis de tomates et pastèques. Suivi un bar (de ligne, bien entendu) aux asperges et girolles, émulsion d'un lait d'amande. Celle-ci, contre laquelle je nourrissais une prévention, prend tout son sens. Christophe Roure, entouré d'une brigade de huit individus résolus à bien faire, et longtemps, est un poète courtois, qui vous nourrira de ses rêves culinaires, où les pierres portent des fleurs, où la moindre composition est enluminée, où l'esprit l'emporte sur toutes les contraintes organiques. Surprise et onirisme garantis. Sur l'imposant plateau de fromages règne le Gaperon d'Auvergne, enrichi d'ail et de poivre. Les mignardises naissent du talent de Frédéric Bel, chocolatier, meilleur ouvrier ouvrier de France, comme Christophe Roure qui est également Toque blanche. Le pain, très agréable, vient de chez Taffin, un artisan voisin. Menu avec entrée, plat, fromage, et desserts, 80€. Entrée, deux plats, fromage et desserts, 105€. 5 plats, fromages et desserts, 140€. Menu accords mets et vins, 200€. A midi, menu affaire, 43€. Christophe Roure-Restaurant Neuvième art-173, rue Cuvier-Lyon 6e. O4 72 74 12 74 reservation@leneuviemeart.com Métro / Parking Brotteaux www.christophe-roure.com