La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Frères de terroirs / Editions Rue de Sèvres

Mercredi, 5 Novembre, 2014 - 11:02

Une bande dessinée pour dire la nourriture de qualité, et l'indéfectible amitié...

« Carnet de croqueurs ». Une année de rencontres gourmandes en bandes dessinées avec Yves Camdeborde. Tome 1 : premières saisons, Hiver et Printemps. Yves Camdeborde, illustre chef français, qui fut au Ritz, à la Tour d'Argent, au Crillon, et règne désormais au Comptoir du Relais Saint-Germain, ne peut pas être une mauvaise personne. Ah bon, et pourquoi ? Parce qu'il déclare, dans la liste de ses livres cultes, qu'il a lu : « Le vin en question », du pape du vin naturel, Jules Chauvet, maître à penser du regretté et très exigeant vigneron, Marcel Lapierre, de Villié-Morgon, en terre beaujolaise. Jacques Ferrandez qui a probablement d'autres qualités, n'est certainement pas un grand dessinateur. Il est même plutôt maladroit. Voici, ce qui fait le charme de ses dessins. Et puis, l'essentiel n'est pas là. Il s'agit d'abord de dire l'amitié, des rencontres, les liens unissant Camdeborde à ses amis et fournisseurs (bouchers, maraîchers, vignerons, etc), les bons produits, le vin naturel, des lieux uniques et miraculeusement préservés, etc. Bravo pour l'hommage rendu à Marcel Lapierre. Là, le dessin de Jacques Ferrandez apporte beaucoup au climat de la cour et de la maison de Marcel Lapierre. Le petit guéridon sur lequel, il m'invita un jour à goûter son vin en mangeant un saucisson de son ami, Dany Soulier. Il est aussi question du brochet de la Loire, de Saint-Jean-de-Luz et de la Criée, des chevriers de la vallée d'Aspe, du bio de la Bocca, etc. Un livre qui donne faim et soif, nous dit l'éditeur. A condition de suivre l'esprit d'Yves Camdeborde, et de ne pas tomber dans les travers de chefs lyonnais, comme Christophe Marguin, Mathieu Viannay, et Joseph Viola qui déshonorent la cuisine française, depuis qu'ils ont vendu leurs toques à des marchands de surgelés, comme Brake France. Ecoutons, Yves Camdeborde, et soyons vigilants, sur ce qu'il y a dans notre assiette, surtout, lorsque nous allons au restaurant. Relié, couverture cartonnée. 122 p. Format : 33 x 24 cm. 22€.