Le guide officiel des bouchons lyonnais est chez votre marchand de journaux...
La première arrivée fut Arlette Hugon, toujours pimpante, une véritable mère lyonnaise, la dernière, la meilleure blanquette. Arlette à laquelle, des malotrus voulaient apprendre son métier. Quelle insolence d'hallucinés arrivistes bouffeurs de picaillons ! Il fallait de quoi confirmer que la charcuterie lyonnaise conservait toutes ses qualités. Mission accomplie par Christian Montaland avec ses abondants plateaux de saucisson, terrine de gibier, fromage de tête, saucisson cuit, jambon cru, lard roulé, Jésus, etc. Faisons un vœu, pour que Christian ne perde jamais rien de son talent. Les cerises au vinaigre de vin de Christian Montaland sont comme on les aime, avec ce qu'il faut d'acidité, et croquantes en bouche. Merveilleuses ! Nous étions assez fiers de la présence de Georges Bayard, président de la Confrérie des Chevaliers de Saint-Antoine, Saint Patron des charcutiers. Parmi les estimables convives : Pascale Manoa épouse de Jean-Louis Manoa, auquel, nous avons dédié avec plaisir, notre couverture, et qui fit quelques confidences de chef à propos de la meilleure manière de cuisiner les escargots de Bourgogne, les coquilles Saint-Jacques, et le saucisson cuit au gêne dans la recette de son père, Paul Manoa, Marc Gorgette homme discret, mais efficace, auteur de superbes œufs cocotte au Saint-Marcellin, Patrick Sourbès fier de passer avec ses déclinaisons de fromages du champ à l'assiette, Sandrine Vaillant fleur parmi les fleurs de la Presqu'île aux pieds de l'église Saint-Nizier, Pierre-Antoine Stainmesse le nouveau boulanger des Chartreux, Jean-Louis Giraud collectionneur de peintures inspirées par la Savoie, et la Haute Savoie, Pascal Bonhomme le maître incontestable de la quenelle lyonnaise, Daniel Petit, gastronome averti, secrétaire de l'Hivernal de Lyon dirigé par Chantal Hayette, Romaric Boilley pâtissier épris de vérité, était venu en voisin porté par les charmes de ses Délices des Sens, Bernard Pelazzo, et Gérard Eleftériou qui représentait le Salon Regain présidé par Elise Palmigiani, se trouvèrent par cet heureux hasard, des liens de famille, Claudio Iannacci le gendarme vigilant, Guy Garcia et ses Pick's Me indispensables et astucieux pour fins de repas, Annibale Fracasso di Torrepaduli représentait la Chambre de commerce italienne de Lyon, etc. A Lyon, pas d'agapes sans de bons vins. Nous fûmes exaucés. Jean-Luc Terrier, spécialiste des blancs de haute qualité, avait apporté un délectable Saint-Véran du domaine des Deux Roches, et notre ami, Jean-Paul Dubost, un magnum de Moulin à Vent cuvée 2015, comme vous pouvez le déguster chez Paul Bocuse à l'auberge de Collonges. Apporter notre soutien à ceux qui résistèrent à la volonté inquisitoriale des labellisateurs fanatiques, et, vous permettre d'entrer dans la cuisine des vrais gardiens de la tradition du bouchon lyonnais, tel était notre projet. Passez à table, dans une de ces excellentes adresses. Bon appétit ! Guide des Bouchons lyonnais non labellisés No3. La nouveauté de cette édition, en supplément : 10 recettes. Chez votre marchand de journaux !... Broché. 96 p. Format : 19 x 11 c m. 5€.