Paul Bocuse accueillait Alain Vollerin, rédacteur en chef du guide Bien Manger à Lyon…
Quel bonheur de se retrouver dans cette machine à construire du bonheur dans tous les domaines de la gastronomie et tous les compartiments de la vie humaine ! Que des gens de bonne humeur malgré la Crise, et les bourdes à répétition (au moins deux par jour) de François Hollande, et son beau-frère Jean-Marc Ayrault. Beau-frère à la mode nantaise, puisque là-bas, il suffit d’avoir partagé le lit d’une copine pour être considéré comme un membre de la famille, et les mauvaises langues disent que Jean-Marc Ayrault et Ségolène Royal… Philippe Lescarboura, Laurent Banbanaste, Fabrice Lenoir, Richard Martinez sont des amis fidèles, et des soutiens motivés des éditions successives du guide Bien Manger à Lyon, qui est désormais une référence dans le domaine. Un énorme boulot. Il faut être sur le terrain, et surtout, capable de fournir une quantité d’informations nouvelles à des lecteurs de plus en plus exigeants à l’heure d’Internet. Nos concurrents sont plus salonnards et flagorneurs de politicards. Ces retrouvailles autour de l’immense savoir-faire de Paul Bocuse, récemment célébré à très juste titre par Périco Légasse dans son excellent Dictionnaire Impertinent de la Gastronomie, commencèrent autour de plantureuses noix de Saint-Jacques au beurre blanc, épinards et pommes soufflées; ensuite, parut le majestueux lièvre à la royale façon Antonin Carême; puis, le plateau de fromages : fourme d’Ambert, Comté, et Charolais, et enfin, le choix de desserts : le Président de la Maison Bernachon (Richard Martinez le dégustait pour la première fois de sa vie, j’espère que cela ne sera pas la dernière), l’Ambassadeur comme à l’époque du vénérable Curnonsky, les œufs à la neige façon grand-mère Bocuse, qui font toujours mon régal extrême, ainsi que l’inégalable Baba au rhum. Toujours très prudent, Philippe Lescarboura commanda une assiette de fruits frais, comme on en fait nulle part ailleurs. Laurent Banbanaste assujetti à un strict régime sans sucre, prit des risques inconsidérés en se régalant de chocolat, et d’un Paris-Brest émouvant de tradition. Je suis inquiet. Je vais prendre des nouvelles de sa santé, auprès de son frère Hervé, avocat pénaliste respecté. Je crains le pire pour ce pauvre Laurent. Je ne voudrais pas de reproche de la part de sa charmante épouse Florence. Tout ceci fut gentiment arrosé par quelques liquides délectables : un Saint-Véran Prestige 2009 de chez Duboeuf, un Cornas 2009 les Terres brûlées de Chez Jean-Luc Colombo, et comme une apothéose, un Rivesaltes les Saintes 2007 toujours de chez Colombo. Service assuré par le très prévenant Jean-Luc, sous l’œil avisé de François Pipala. Que de bons souvenirs en cette période de Noël, et pour finir l’année 2012 qui nous confirma l’incompétence de François Mollande et ses troublants amis de la famille Tartandouille. Longue et belle vie à Paul Bocuse !...