Raymonde Bocuse, un itinéraire parfait de Collonges à Collonges !...
Je l’avoue, je n’ai jamais assisté à des obsèques d’une telle perfection, dignes d'une reine. Nous devons féliciter sa fille, Françoise, pour la haute qualité de son inspiration, légitimée par sa profonde affection pour cette personnalité recueillie, à l’écoute de son époux, Paul Bocuse, attentive à l’évolution de l’Auberge de Collonges, mais surtout, proche de ses petits-enfants, et arrière-petits enfants. Pour rejoindre la paix éternelle, Raymonde Bocuse (1926-2019), l'élégance au propre comme au figuré, était entourée par les plus belles fleurs que la terre lui destinait : hortensias, pivoines, etc, dans les tonalités de rose et de blanc. Une féerie sanctifiée par l’engagement religieux du père, Emmanuel Payen. Alain Duvert, neveu de Raymonde Bocuse lui rendit hommage, comme Agnès Duvert qui lut un poème écrit pour Raymonde Bocuse. Un beau moment de ferveur. Il faut complimenter la Maîtrise des Chartreux et les musiciens de la Maîtrise qui interprétèrent, le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré, l’Ave verum corpus de Mozart, un extrait du Requiem de Gabriel Fauré, l’Ave Maria de Charles Gounod, et, le Lacrymosa de Mozart. Il faut remercier le père Marc Ruet et toute l’équipe funérailles de la commune de Collonges, ainsi que tout le personnel de l’Abbaye de Collonges emmené par François Pipala. Nous présentons à Françoise Bernachon, ainsi qu’à toute sa famille, et à ses amis réunis en très grand nombre, dans cette lumineuse église Saint-Nizier, nos sincères condoléances. Alain Vollerin