Trente ans de vie commune célébrés, à l’Auberge de Collonges…
Le 1er juillet restera pour nous une date inoubliable. Date anniversaire de Paule, c’est aussi celle du premier jour de notre vie commune, il y a déjà trente ans. Nos amis seront heureuxde savoir que nous avons passé une excellente soirée, en face de quatre magnifiques toiles de Jean Couty, dans cette historique bonbonnière des bords de Saône qui fit de modestes éditeurs de province, un prince et une princesse. C’est merveilleux. Nos amis : Jean-Albert Carlotti, Marie et Camille Niogret, René Deroudille, Félix Benoît, Jean et Marie-Antoinette Bertholle, tous hélas disparus, eurent été heureux de partager notre bonheur. Nous pensons très souvent à eux. Comment ne pas être comblés devant la salade de homard du Maine, accompagnée d’un Riesling, 2004, de la Cuvée des Comtes d’Eguisheim de chez Léon Beyer. L’Ancien-Régime produit encore des miracles de saveur. Je dois dire le plus grand bien de Mathieu Vial, chef sommelier animé par la passion du Savoir et du Bien faire. Pour la fricassée de volaille et morilles à la crème, il recommanda un Côte-Rôtie, la Germine, 2011, de chez Benjamin et Daniel Duclaux. Un nectar. A l’émouvante heure des desserts, et de la meilleure glace à la vanille du monde, nous avons apprécié une coupe de champagne de la très estimable Maison Krug. Nous devons remercier tous ceux qui nous accompagnèrent dans cet inoubliable voyage gastronomique, d’abord le chef Muller, et toute sa brigade, puis, François Pipala, le maître de la découpe, Bruno Sonnery (27 ans de présence), Charles-André Orboin, et, un jeune prometteur, Jean-Baptiste Galland, et tous ceux que nous n’oublieront jamais, dont l’admirable « groom », dont le regretté, Louis Touchagues serait probablement tombé amoureux.Toute notre admiration, et notre respect, pour Paul Bocuse, et son épouse, Raymonde…