La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Un bonheur, fêter mes soixante-quatre ans, chez Argenson…

Vendredi, 6 Novembre, 2015 - 09:42

Je vous confirme que le chef, Olivier Sauzon, fait un des plus nobles pâtés en croûte de Lyon.

Paule, Pascale Clarisse, le chef Olivier Sauzon, Alain Vollerin et Bernard Clarisse

L’amitié n’est pas encore un vain mot, malgré, l’insupportable climat de doute que fait peser sur notre charmant pays, l’indescriptible pingouin, nommé François Hollande. Je fus magnifiquement accueilli à la Brasserie Argenson qui fut longtemps un des fleurons de l’empire de Paul Bocuse. Christophe Michelon, et Olivier Sauzon l’ont récemment acheté au maître de Collonges et à son associé, Jean-Michel Aulas. Christophe Michelon était absent. Il assume avec bonheur, depuis quelques mois, de nouvelles responsabilités de père de famille. Bravo ! Nous étions là avec notre ami, l’artiste, Bernard Clarisse et son épouse Pascale. Nous venions de décrocher ses œuvres (portraits de mégalos) que nous présentions, depuis le vernissage de la 13e Biennale d’Art contemporain, et, dans le cadre du programme de Résonance. Nous avons goûté le pâté en croûte. Beaucoup de produits, mais, traités avec élégance et dignité. Une savoureuse sélection de viandes… Du foie gras ? Il y en avait… De la tendre gelée ? Il y en avait… Des noisettes ? Il y en avait… Des pistaches ? Il y en avait… Olivier Sauzon est devenu un chef audacieux. Il avait préparé de larges médaillons de Lièvre à la Royale, dans l’esprit de la cuisine de Paul Bocuse, héritée du meilleur de la tradition de l’Ancien Régime, qui devint après la Révolution, la cuisine bourgeoise. Nous nous sommes léchés les doigts. Et encore, à l’instant, quand nous repensons à ce véritable bonheur gustatif, tout à la fois résistant et souple sous la langue. Des vins, blanc et rouge, du Lubéron, mis en valeur, par la respectable Maison Chapoutier. Pour le dessert, je fus fidèle au Vacherin vanille, et crème Chantilly, en abondance… Au service, l’incorruptible, et pourtant efficace, Anne-Laure, sous le regard vigilant du responsable de salle, Nicolas Chavassieux. Un temps, j’ai réussi à oublier, avec l’aide des mes amis de l’Argenson, qu’à partir d’un certain âge, il devenait dangereux de fêter son anniversaire… Argenson-40 allée Pierre de Coubertin-Lyon 7e. reservation@argenson.com