Cafés, etc / Mercure de France / Rentrée littéraire 2019

Mercredi, 31 Juillet, 2019 - 15:55

J'entre dans un café comme dans un roman...

 Nous dit, Didier Blonde. Les cafés sont des lieux fascinants, où, on se retrouve, mais, où, on peut se perdre, à jamais, comme Nadja, l'égérie du mesquin, André Breton qui, après avoir attendu le « père du surréalisme » au Wepler, finira sa vie internée, jusqu'à sa mort, en 1941, sans que l'auteur de l'Anthologie de l'humoir noir, n'ait jamais daigné lui rendre visite. Voici le genre d'information qu'on découvre en lisant ce roman au modeste format de Didier Blonde, auteur de nombreux essais et romans, prix Renaudot. Les cafés ne sont pas seulement un « élément incontournable du décor parisien », ils forment, et transforment nos sociétés aux quatre coins de la planète. Les peintres furent tentés par la description de leurs climats variés. Didier Blonde évoque Manet, mais, on peut citer Toulouse-Lautrec, et, parmi nos contemporains, Jean-Paul Schmitt, astucieux descripteur de nos cafés contemporains. Broché. 126 p. Format : 18,5 x 12 cm. 13€. En librairie le 29 août 2019. Alain Vollerin